Le Médiateur de la République et la Commission d'Évaluation et de Suivi des Politiques et Programmes Publics (CESPPP) ont tenu ce mardi à Dakar, une journée d’échange et de réflexion sur la médiation institutionnelle dans l’Etat de droit. Selon l’examen des rapports produits par les différents médiateurs, 64,5% des réclamations ont abouti à la satisfaction en 2010 contre 73,5% en 2011. Et entre 2013 et 2017, 1628 citoyens ont saisi le médiateur de la république. L'occasion a été pour Demba Kandji de préciser que «ces querelles politiques ou partisanes ne sont pas de (son) domaine ».
« La médiation, aujourd’hui, est vieille de plus de 30 ans. Et elle a besoin de faire son bilan. Entre temps, la société a évolué. Vous ne doutez pas que c’est une institution qui occupe essentiellement de relayer les bonnes relations entre l’administration et les usagers. Il faut préciser dans cette perspective, nous avons ensemble avec la commission d’évaluation et de suivi de politique publique, décidé ensemble de tenir cet atelier pour réfléchir sur le renforcement jusqu'à la redynamisation de l’institution », a déclaré Demba Kandji médiateur de la République.
Selon lui, « le médiateur de la République est confronté à des défis qu’elle doit relever. La médiation a deux rôles essentiels: intercéder entre l’usager et l’administration, entre autres, et proposer des réformes. L’administration ne reçoit pas d’injonction. Elle peut agir à son bon vouloir. Le médiateur devrait avoir une certaine dynamique, un pouvoir d’injonctif pour acculer l’administration s’il le faut. Le médiateur est une voie de recours non-contentieuse. Il n’agit pas seulement sur le droit, mais sur l’équité ».
M. Kandji de préciser : « Le médiateur de la République n’est pas interpellé par le climat politique. Il s’occupe des préoccupations des citoyens vis-à-vis de l’administration. Ces querelles politiques ou partisanes ne sont pas du domaine du médiateur ».
Pour Docteur Baye Samba Diop, les relations dans la société sont gouvernées par la loi. « L’Etat de droit qui réserve une place importante au citoyen à fin de lui permettre de pouvoir prévaloir sur ses droits et de pouvoir contester. Nul n’est au-dessus de la loi... L’examen des différents rapports produits par les différents médiateurs qui se sont succédé, nous ont permis de constater en 2010, sur l’office de Serigne Diop ici présent, 64,5% des réclamations ont abouti à la satisfaction, contre 73,5% en 2011. Entre 2013 et 2017, 1 628 citoyens ont saisi le médiateur de la république », a-t-il indiqué.
El Hadj Ibrahima Sall président de la Commission d’évaluation et de suivi des politiques et programmes publics du Sénégal d’ajouter : « Nous avons constaté la montée en puissance des litiges et des problèmes entre les citoyens, et l’administration et que par conséquent, il fallait accompagner la médiature dans cette montée en puissance pour faire face à ce type de litige. Apaiser les relations entre les citoyens et l’administration, et en amont désengorger la justice. C’est cette réflexion que nous venons mener ici pour voir toutes les réformes qu’il faut faire sur la médiature elle-même ».
« La médiation, aujourd’hui, est vieille de plus de 30 ans. Et elle a besoin de faire son bilan. Entre temps, la société a évolué. Vous ne doutez pas que c’est une institution qui occupe essentiellement de relayer les bonnes relations entre l’administration et les usagers. Il faut préciser dans cette perspective, nous avons ensemble avec la commission d’évaluation et de suivi de politique publique, décidé ensemble de tenir cet atelier pour réfléchir sur le renforcement jusqu'à la redynamisation de l’institution », a déclaré Demba Kandji médiateur de la République.
Selon lui, « le médiateur de la République est confronté à des défis qu’elle doit relever. La médiation a deux rôles essentiels: intercéder entre l’usager et l’administration, entre autres, et proposer des réformes. L’administration ne reçoit pas d’injonction. Elle peut agir à son bon vouloir. Le médiateur devrait avoir une certaine dynamique, un pouvoir d’injonctif pour acculer l’administration s’il le faut. Le médiateur est une voie de recours non-contentieuse. Il n’agit pas seulement sur le droit, mais sur l’équité ».
M. Kandji de préciser : « Le médiateur de la République n’est pas interpellé par le climat politique. Il s’occupe des préoccupations des citoyens vis-à-vis de l’administration. Ces querelles politiques ou partisanes ne sont pas du domaine du médiateur ».
1 628 citoyens ont saisi le médiateur de la république entre 2013 et 2017
Pour Docteur Baye Samba Diop, les relations dans la société sont gouvernées par la loi. « L’Etat de droit qui réserve une place importante au citoyen à fin de lui permettre de pouvoir prévaloir sur ses droits et de pouvoir contester. Nul n’est au-dessus de la loi... L’examen des différents rapports produits par les différents médiateurs qui se sont succédé, nous ont permis de constater en 2010, sur l’office de Serigne Diop ici présent, 64,5% des réclamations ont abouti à la satisfaction, contre 73,5% en 2011. Entre 2013 et 2017, 1 628 citoyens ont saisi le médiateur de la république », a-t-il indiqué.
El Hadj Ibrahima Sall président de la Commission d’évaluation et de suivi des politiques et programmes publics du Sénégal d’ajouter : « Nous avons constaté la montée en puissance des litiges et des problèmes entre les citoyens, et l’administration et que par conséquent, il fallait accompagner la médiature dans cette montée en puissance pour faire face à ce type de litige. Apaiser les relations entre les citoyens et l’administration, et en amont désengorger la justice. C’est cette réflexion que nous venons mener ici pour voir toutes les réformes qu’il faut faire sur la médiature elle-même ».
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