anniversaire gay à Dakar selon senpremiereligne.com
Au Sénégal, la pratique homosexuelle est condamnée par la loi. En effet, au terme de l’article 3.913 du Code pénal sénégalais, les actes homosexuels sont punissables d’un emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 francs CFA (entre 150 et 2 300 euros). Pourtant, les homosexuels s’affichent de plus en plus malgré l’hostilité de la société sénégalaise contre la pratique homosexuelle et l’interdiction juridique qui la frappe.
Ces gays se sont encore illustrés la semaine dernière. En effet, deux d’entre eux ont été pris en flagrant délit dans une voiture par des policiers à Médouna Gounass (Banlieue de Dakar) selon le portail «senpremièreligne.com».
Ils sont aussi soutenus par des associations de défense des droits de l’homme ou des communautés homosexuelles qui luttent pour leur cause. Certaines décrient même l’article 3.913 du Code pénal sénégalais, qu’elles qualifient d’ «homophobe et liberticide». D’autres se sont permis de demander la libération d’homosexuels arrêtés. En effet, après l’arrestation de personnes accusées de pratique homosexuelle, la Commission internationale des droits des gays et lesbiennes (IGLHRC) avait demandé, dans une lettre adressée au ministre de la Justice sénégalais, la libération des personnes interpellées.
A cela s’ajoute l’histoire de Pape Mbaye, ce jeune homosexuel sénégalais qui s’est réfugié aux Etats-Unis après le scandale du mariage homosexuel à Mbao publiée par le magazine spécialisé en culture et mode «Icône» de Mansour Dieng. Et il faut noter que les homosexuels sénégalais bénéficient d’un soutien de taille de la part de la communauté homosexuelle mondiale.
Un autre sénégalais, membre des Flamands Roses (une association de gays et de lesbiennes), a été sauvé d’expulsion de la France par la communauté homosexuelle de Lille qui s’est mobilisée comme un seul homme.
Confrontée ainsi à toute cette pression, la justice sénégalaise finira-t-elle par dépénaliser l’homosexualité ?
Ces gays se sont encore illustrés la semaine dernière. En effet, deux d’entre eux ont été pris en flagrant délit dans une voiture par des policiers à Médouna Gounass (Banlieue de Dakar) selon le portail «senpremièreligne.com».
Ils sont aussi soutenus par des associations de défense des droits de l’homme ou des communautés homosexuelles qui luttent pour leur cause. Certaines décrient même l’article 3.913 du Code pénal sénégalais, qu’elles qualifient d’ «homophobe et liberticide». D’autres se sont permis de demander la libération d’homosexuels arrêtés. En effet, après l’arrestation de personnes accusées de pratique homosexuelle, la Commission internationale des droits des gays et lesbiennes (IGLHRC) avait demandé, dans une lettre adressée au ministre de la Justice sénégalais, la libération des personnes interpellées.
A cela s’ajoute l’histoire de Pape Mbaye, ce jeune homosexuel sénégalais qui s’est réfugié aux Etats-Unis après le scandale du mariage homosexuel à Mbao publiée par le magazine spécialisé en culture et mode «Icône» de Mansour Dieng. Et il faut noter que les homosexuels sénégalais bénéficient d’un soutien de taille de la part de la communauté homosexuelle mondiale.
Un autre sénégalais, membre des Flamands Roses (une association de gays et de lesbiennes), a été sauvé d’expulsion de la France par la communauté homosexuelle de Lille qui s’est mobilisée comme un seul homme.
Confrontée ainsi à toute cette pression, la justice sénégalaise finira-t-elle par dépénaliser l’homosexualité ?
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