"En 2023, pour la première fois lors de la 14e législature, aucune loi de finance rectificative ne nous a été soumise, bien que les conditions nécessitant une telle loi étaient réunies", a fait savoir Ayib Daffé. Il a tenu ces propos, ce lundi à l'Assemblée nationale, lors de l'adoption du projet de loi rectificative pour 2024. Comme l'a indiqué le président du groupe parlementaire Pastef Les Patriotes, l'équilibre budgétaire avait été perturbé, avec des recettes ayant augmenté ou diminué de manière substantielle par rapport aux prévisions de la loi de finance initiale. Par exemple, les recettes attendues des hydrocarbures, en particulier celles liées à l'exploitation du pétrole et du gaz, avaient été retardées en raison du délai dans le démarrage de ces exploitations. "Malheureusement, à cette époque, nous n'avions pas constaté le respect de la loi organique sur les lois de finances, ce qui avait régulièrement été dénoncé en raison du manque de sincérité dans la gestion", a ajouté le parlementaire.
Ce respect, qui inclut également celui du code de transparence dans la gestion des finances publiques, a été mis en évidence par le ministre des Finances, selon Ayib Daffé. En effet, l'article 1.7 de la loi 2012/22 exige que, lors de l'installation d'un nouveau président, une revue des finances publiques soit effectuée. "C'est cette revue qui a permis au gouvernement d'agir en toute transparence, dans l'attente de l'avis de la Cour des comptes", a encore renseigné monsieur Daffé.
"Certains ont reproché au ministre des Finances et du Budget de ne pas avoir soumis la loi de finance rectificative de manière précoce", a rappelé Ayib Daffé. Cependant, il a convenu de rappeler que le ministre s'était présenté pour le débat d'orientation budgétaire, mais avait été expulsé de l'Assemblée nationale de manière humiliante par Abdou Mbow et son groupe parlementaire, en violation de l'article 3 du règlement intérieur. "Dans ces conditions, il était donc impossible de présenter la loi de finance rectificative", a-t-il martelé.
Ce respect, qui inclut également celui du code de transparence dans la gestion des finances publiques, a été mis en évidence par le ministre des Finances, selon Ayib Daffé. En effet, l'article 1.7 de la loi 2012/22 exige que, lors de l'installation d'un nouveau président, une revue des finances publiques soit effectuée. "C'est cette revue qui a permis au gouvernement d'agir en toute transparence, dans l'attente de l'avis de la Cour des comptes", a encore renseigné monsieur Daffé.
"Certains ont reproché au ministre des Finances et du Budget de ne pas avoir soumis la loi de finance rectificative de manière précoce", a rappelé Ayib Daffé. Cependant, il a convenu de rappeler que le ministre s'était présenté pour le débat d'orientation budgétaire, mais avait été expulsé de l'Assemblée nationale de manière humiliante par Abdou Mbow et son groupe parlementaire, en violation de l'article 3 du règlement intérieur. "Dans ces conditions, il était donc impossible de présenter la loi de finance rectificative", a-t-il martelé.
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