Revenant sur les événements du 23 juin dernier, qui ont occasionné des casses à Dakar et à l’intérieur du Sénégal, le leader du Jëf-Jël, Yoro Bâ, ne porte pas de gants. «Depuis 2000 et bien avant 2000, le Président de la République, en l’occurrence, Abdoulaye Wade, pose tous les jours des actes qui indignent les Sénégalais», balance-t-il.
Il explique la sortie des Sénégalais le 23 juin par ce qu’il appelle la notion de goutte d’eau qui fait déborder le vase. «Nous sommes et étions en face d’un homme, en l’occurrence le président de la république qui charrie la violence (physique, économique, psychologique)».
« A un moment, on a même pensé que le stock d’indignation des Sénégalais était épuisé. Mais, comme je l’ai toujours dit, le peuple sénégalais n’est pas passif mais c’est un peuple pacifique et patient. Mais un peuple déterminé», décline Yoro Bâ.
Pour étayer, il cite l’exemple du Barsax ou Barça (des jeunes qui prennent les pirogues pour se rendre en Espagne). «Peut-on dire qu’ils sont passifs en prenant la pirogue tout en sachant qu’ils ont plus de chance d’y laisser leur vie ?», interroge Yoro Bâ qui répond, lui-même, par la négative.
Selon lui, le peuple pacifique et patient a trouvé que le dernier acte posé (projet de loi pour un ticket présidentiel) par le régime était l’acte de trop. Et ce peuple a montré qu’il savait être violent quand il le fallait.
Il explique la sortie des Sénégalais le 23 juin par ce qu’il appelle la notion de goutte d’eau qui fait déborder le vase. «Nous sommes et étions en face d’un homme, en l’occurrence le président de la république qui charrie la violence (physique, économique, psychologique)».
« A un moment, on a même pensé que le stock d’indignation des Sénégalais était épuisé. Mais, comme je l’ai toujours dit, le peuple sénégalais n’est pas passif mais c’est un peuple pacifique et patient. Mais un peuple déterminé», décline Yoro Bâ.
Pour étayer, il cite l’exemple du Barsax ou Barça (des jeunes qui prennent les pirogues pour se rendre en Espagne). «Peut-on dire qu’ils sont passifs en prenant la pirogue tout en sachant qu’ils ont plus de chance d’y laisser leur vie ?», interroge Yoro Bâ qui répond, lui-même, par la négative.
Selon lui, le peuple pacifique et patient a trouvé que le dernier acte posé (projet de loi pour un ticket présidentiel) par le régime était l’acte de trop. Et ce peuple a montré qu’il savait être violent quand il le fallait.
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