Il y a donc, en premier lieu, cette improbable quête du sacre... Elle fait vibrer le moindre café de quartier de cette ville qui, comme jamais cette saison, mêlera son pouls à celui de son équipe fétiche.
La conversation est la même, d'un bout à l'autre de ce grand village qu'est Marseille: comment croire encore à ce titre, qui, depuis 1999, n'aura jamais été aussi accessible? Cette année-là, c'est un but de Pascal Feindouno à la 92e minute du match Paris SG-Bordeaux, qui offre la victoire et le sacre aux Girondins... L'OM, vainqueur à Nantes dans le même temps, échouera à un point.
Un air de remake plane donc sur cette dernière journée, mais les Marseillais sont bien conscients que ce Bordeaux-là a tout pour ne pas craquer à Caen. L'entraîneur des Girondins "n'est pas quelqu'un qui va trembler maintenant. Il a connu trop de choses, notamment comme joueur", explique Gerets, un brin fataliste.
"Et je n'ai pas ressenti de pression sur nos épaules quand nous étions premiers", poursuit le coach marseillais, balayant ainsi l'idée que Bordeaux puisse succomber à la peur de gagner. Comme l'avait fait par exemple Nancy la saison dernière, perdant la 3e place au dernier match au profit de Marseille dans une soirée hitchcockienne.
Du coup, l'OM joue la décontraction. Comme si la messe était dite. L'entraînement de jeudi sentait la gaieté, les exercices tournaient au jeu. Même l'imposant dogue allemand de Gerets a eu droit à fouler la pelouse de la Commanderie, jouant avec son maître, la séance à peine terminée...
Dernier match pour Gerets
Pour la forme évidemment, les Marseillais rappellent quand même que Rennes n'aura rien d'une victime idéale, que les Bretons viendront chercher une place en Europe. Bref, qu'il faudra combattre, sur cette pelouse où l'OM a "tellement jeté de points (4 défaites et 5 nuls, ndlr)" dixit Gerets, "en jouant plus avec notre coeur qu'avec notre tête", renchérit l'attaquant Mamadou Niang.
Celui-ci, comme la plupart des autres, vivra donc les derniers moments marseillais de Gerets: "on commence à sentir cette nostalgie. Cela nous rend assez triste de le perdre. Nous sommes tous fiers d'avoir travaillé avec ce super-coach. On aimerait tellement lui offrir ce titre comme cadeau de départ".
Gerets lui-même s'est épanché dans la semaine sur ses regrets de quitter une ville et une région qui l'adule. Il a trouvé "Aix-en-Provence plus beau que jamais", il a "profité de la gentillesse des gens", il a savouré quelques cigares en terrasse... Il a aussi répété qu'il se verrait bien, après son séjour à Al-Hilal, entraîner de nouveau l'OM. "De toute façon, je vais acheter une petite maison dans le coin", a-t-il assuré. S'il devait défiler avec ses troupes dimanche autour du Vieux-Port pour fêter un titre, le scénario serait évidemment encore plus beau...
Source: Lepoint.fr
La conversation est la même, d'un bout à l'autre de ce grand village qu'est Marseille: comment croire encore à ce titre, qui, depuis 1999, n'aura jamais été aussi accessible? Cette année-là, c'est un but de Pascal Feindouno à la 92e minute du match Paris SG-Bordeaux, qui offre la victoire et le sacre aux Girondins... L'OM, vainqueur à Nantes dans le même temps, échouera à un point.
Un air de remake plane donc sur cette dernière journée, mais les Marseillais sont bien conscients que ce Bordeaux-là a tout pour ne pas craquer à Caen. L'entraîneur des Girondins "n'est pas quelqu'un qui va trembler maintenant. Il a connu trop de choses, notamment comme joueur", explique Gerets, un brin fataliste.
"Et je n'ai pas ressenti de pression sur nos épaules quand nous étions premiers", poursuit le coach marseillais, balayant ainsi l'idée que Bordeaux puisse succomber à la peur de gagner. Comme l'avait fait par exemple Nancy la saison dernière, perdant la 3e place au dernier match au profit de Marseille dans une soirée hitchcockienne.
Du coup, l'OM joue la décontraction. Comme si la messe était dite. L'entraînement de jeudi sentait la gaieté, les exercices tournaient au jeu. Même l'imposant dogue allemand de Gerets a eu droit à fouler la pelouse de la Commanderie, jouant avec son maître, la séance à peine terminée...
Dernier match pour Gerets
Pour la forme évidemment, les Marseillais rappellent quand même que Rennes n'aura rien d'une victime idéale, que les Bretons viendront chercher une place en Europe. Bref, qu'il faudra combattre, sur cette pelouse où l'OM a "tellement jeté de points (4 défaites et 5 nuls, ndlr)" dixit Gerets, "en jouant plus avec notre coeur qu'avec notre tête", renchérit l'attaquant Mamadou Niang.
Celui-ci, comme la plupart des autres, vivra donc les derniers moments marseillais de Gerets: "on commence à sentir cette nostalgie. Cela nous rend assez triste de le perdre. Nous sommes tous fiers d'avoir travaillé avec ce super-coach. On aimerait tellement lui offrir ce titre comme cadeau de départ".
Gerets lui-même s'est épanché dans la semaine sur ses regrets de quitter une ville et une région qui l'adule. Il a trouvé "Aix-en-Provence plus beau que jamais", il a "profité de la gentillesse des gens", il a savouré quelques cigares en terrasse... Il a aussi répété qu'il se verrait bien, après son séjour à Al-Hilal, entraîner de nouveau l'OM. "De toute façon, je vais acheter une petite maison dans le coin", a-t-il assuré. S'il devait défiler avec ses troupes dimanche autour du Vieux-Port pour fêter un titre, le scénario serait évidemment encore plus beau...
Source: Lepoint.fr
Autres articles
-
Éliminatoires CHAN 2025 : le Sénégal affronte le Libéria ce dimanche à Monrovia
-
Ligue 1 : Wally Daan déroule, Sonacos accroche AJEL, Jamono se relance face au Casa
-
Liga : l’Atlético de Madrid renverse le Barça et prend seul la tête du championnat
-
CAN 2025 au Maroc : le coup d'envoi prévu pour le 21 décembre 2025
-
Premier League : Ismaila Sarr inscrit son 4e but de la saison face à Arsenal