Plusieurs Américains travaillant dans le nord du Burkina Faso ont été ramenés le week-end dernier à Ouagadougou après des informations sur «d'éventuelles menaces terroristes» dans la région, a-t-on appris mardi auprès de l'ambassade américaine dans le pays.
«Il y a eu des informations sur d'éventuelles menaces terroristes. Par mesure de prudence, on a préféré retirer le personnel qui était» dans le nord, a déclaré une source de l'ambassade des États-Unis à Ouagadougou.
«Plusieurs ressortissants américains», pour la plupart des volontaires de l'organisation Peace Corps, ont quitté le samedi 3 juillet le nord frontalier du Mali à bord de véhicules affrétés par l'ambassade, a indiqué une source sécuritaire burkinabè dans la région, sans autre précision.
Selon Ouagadougou, environ 250 volontaires du Peace Corps vivent et travaillent au Burkina Faso. Ils interviennent dans l'éducation, la santé, le développement rural, l'hygiène ou l'assainissement.
Le réseau d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) est actif dans le Sahel, vaste région désertique que se partagent notamment l'Algérie, le Niger, le Mali et la Mauritanie et lieu de trafics en tous genres (êtres humains, drogue...).
AQMI pratique dans la zone des prises d'otages occidentaux. Deux Espagnols et un Français sont toujours détenus par les djihadistes.
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