Le bilan est lourd après l'effondrement dimanche 27 juin d'une mine d'or illégale au Ghana en raison d’importantes pluies. Cela s'est passé dans le sud-ouest du pays. On parle d'au moins 32 morts et des dizaines de personnes sont encore portées disparues.
A Dunkwa-on-Offin, à 200 km à l'ouest de la capitale Accra, les secours et les responsables municipaux sont bien pessimistes sur l'évolution du bilan de cette catastrophe : selon un responsable local, d'après le registre, 136 mineurs clandestins se sont présentés à la mine dimanche matin, or seulement 15 personnes ont été retrouvées vivantes. 32 corps ont été récupérés et selon des témoins sur place les chances sont infimes de retrouver encore des survivants.
Cette mine d'or s'est effondrée en raison de fortes pluies sur la région. Le toit de la mine s'est effondré sous le poids de la pluie d'après des témoins.
Ce mardi encore, les secouristes ont tenté de pomper l'eau qui a recouvert l'entrée de la mine, mais les opérations de sauvetage ont été entravées par de nouvelles pluies et des inondations.
Le Ghana est l'un des grands pays africains producteurs d'or. A côté des mines gérées par les multinationales, il existe de nombreuses mines clandestines, dans lesquelles les villageois creusent leurs propres puits. Par le passé déjà, le Ghana a connu d'autres drames similaires.
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