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Des jeunes de l'opposition manifestent dans plusieurs villes de la Côte d'Ivoire

Alors que l'on attend toujours l'annonce de la composition du nouveau gouvernement , les manifestations se multiplient, en Côte d'Ivoire, contre la dissolution du gouvernement et de la commission électorale, décidée, en fin de semaine dernière, par le président Gbagbo. Plusieurs centaines de personnes ont manifesté dans certains quartiers d'Abidjan, tout comme à Yamoussoukro, la capitale, ou dans d'autres villes de l'intérieur.



Des jeunes de l'opposition manifestent dans plusieurs villes de la Côte d'Ivoire
A la mi-journée, beaucoup de mouvements de colère se poursuivaient encore dans le pays. Ce mercredi matin, 17 février à Abidjan, des manifestants s'en sont pris à des bus, selon l'AFP, dans les quartiers de Treichville, Marcori et Koumassi où des jeunes ont barré des rues avec des blocs de ciment et mis le feu à des pneus.

La tension était forte à Yamoussoukro où le rassemblement a eu lieu dès 6 heures du matin, avant de converger vers le palais présidentiel. Des incidents auraient alors éclaté. Selon des témoins, les forces de l'ordre ont fait usage de leurs matraques et de gaz lacrymogène. Il y aurait plusieurs blessés.

Des mouvements de protestation ont eu lieu également dans plusieurs autres villes du pays. La plupart du temps, dans un calme qu'on peut qualifier de « relatif ».

A Dimbokro, dans le Centre, la localité a été déclarée ville morte par les manifestants.
Les écoles, les magasins, le marché sont restés fermés. Selon un participant, des jets de pierre auraient été lancés contre les bureaux du FPI (Front populaire ivoirien), le parti du président Gbagbo.

Du côté de Bondoukou, dans le Nord-Est, les protestataires ont barré les principales rues de la ville. Des représentants de l'opposition ont été reçus par le préfet. Ils ont promis de continuer la manifestation jusqu'à ce que Laurent Gbagbo quitte le pouvoir.

Enfin à Mbayakro, commerces et services publics sont restés clos. Les opposants ont remis au préfet un texte disant qu'ils ne reconnaissaient plus le chef de l'Etat, le décrivant comme « un obstacle à la paix »...
Source: RFI

RFI

Mercredi 17 Février 2010 - 17:26


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