D'après l'agence officielle SABA, il s'agit du MV Adina, un cargo qui ralliait le port yéménite de Mukalla à l'île de Socotra, plus au sud, où il devait appareiller le 20 novembre avec une cargaison de 507 tonnes d'acier.
Les autorités yéménites sont en contact avec les pirates, qui réclament une rançon de deux millions de dollars, indique-t-on de sources proches des services de sécurité.
Le cargo est la propriété de la société maritime Abou Talal et compte sept membres d'équipage, trois Somaliens, deux Yéménites et deux Panaméens.
Andrew Mwangura, coordinateur du Programme d'assistance aux marins en Afrique de l'Est, a déclaré à Reuters qu'aucun contact n'avait été établi avec le cargo depuis quatre jours. La date à laquelle il a été détourné est donc impossible à établir avec précision.
Ce détournement est le dernier en date dans une région où les pirates somaliens ont multiplié les attaques depuis le début de l'année. On estime qu'ils détiennent actuellement une dizaine de bateaux et plus de 200 membres d'équipage.
Le détournement le plus retentissant est celui du superpétrolier saoudien Sirius Star, intercepté le 15 novembre au sud-est du Kenya avec 25 membres d'équipage et une cargaison de pétrole estimée à 100 millions de dollars.
Lundi, un leader islamiste a déclaré que les pirates exigeaient le versement d'une rançon de 15 millions de dollars en échange du navire, un montant confirmé par des sources d'Andrew Mwangura.
Mais un pirate présent à bord du superpétrolier a déclaré au micro de la BBC qu'"aucune société" n'avait pour le moment pris contact avec le commando. Seuls des intermédiaires jugés peu dignes de confiance auraient contacté les pirates.
"Nous avons évidemment capturé le bateau pour obtenir une rançon mais nous n'avons personne digne de confiance pour en discuter directement", a déclaré ce pirate, qui affirme s'appeler Daybad.
Il a précisé que les membres d'équipage - originaires de Grande-Bretagne, Pologne, Croatie, Arabie saoudite et des Philippines - se portaient bien et qu'ils avaient pu contacter leur famille.
Une dizaine de navires de guerre étrangers patrouillent dans les eaux de la région mais les analystes soulignent que la zone où opèrent les pirates est immense.
Lundi, le gouvernement iranien a fait savoir qu'il était prêt à recourir à la force, le cas échéant, contre les pirates qui ont capturé la semaine dernière un bâtiment iranien.
Daniel Wallis, avec Mohamed Sudam à Sanaa, version française Pascal Liétout et Clément Dossin
Les autorités yéménites sont en contact avec les pirates, qui réclament une rançon de deux millions de dollars, indique-t-on de sources proches des services de sécurité.
Le cargo est la propriété de la société maritime Abou Talal et compte sept membres d'équipage, trois Somaliens, deux Yéménites et deux Panaméens.
Andrew Mwangura, coordinateur du Programme d'assistance aux marins en Afrique de l'Est, a déclaré à Reuters qu'aucun contact n'avait été établi avec le cargo depuis quatre jours. La date à laquelle il a été détourné est donc impossible à établir avec précision.
Ce détournement est le dernier en date dans une région où les pirates somaliens ont multiplié les attaques depuis le début de l'année. On estime qu'ils détiennent actuellement une dizaine de bateaux et plus de 200 membres d'équipage.
Le détournement le plus retentissant est celui du superpétrolier saoudien Sirius Star, intercepté le 15 novembre au sud-est du Kenya avec 25 membres d'équipage et une cargaison de pétrole estimée à 100 millions de dollars.
Lundi, un leader islamiste a déclaré que les pirates exigeaient le versement d'une rançon de 15 millions de dollars en échange du navire, un montant confirmé par des sources d'Andrew Mwangura.
Mais un pirate présent à bord du superpétrolier a déclaré au micro de la BBC qu'"aucune société" n'avait pour le moment pris contact avec le commando. Seuls des intermédiaires jugés peu dignes de confiance auraient contacté les pirates.
"Nous avons évidemment capturé le bateau pour obtenir une rançon mais nous n'avons personne digne de confiance pour en discuter directement", a déclaré ce pirate, qui affirme s'appeler Daybad.
Il a précisé que les membres d'équipage - originaires de Grande-Bretagne, Pologne, Croatie, Arabie saoudite et des Philippines - se portaient bien et qu'ils avaient pu contacter leur famille.
Une dizaine de navires de guerre étrangers patrouillent dans les eaux de la région mais les analystes soulignent que la zone où opèrent les pirates est immense.
Lundi, le gouvernement iranien a fait savoir qu'il était prêt à recourir à la force, le cas échéant, contre les pirates qui ont capturé la semaine dernière un bâtiment iranien.
Daniel Wallis, avec Mohamed Sudam à Sanaa, version française Pascal Liétout et Clément Dossin
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