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Des rebelles introuvables après leur libération, «Atika» entre en colère et réclame ses combattants.

Libérés des prisons gambiennes depuis le lundi dernier, cinq
combattants du mouvement des forces démocratiques de la Casamance sont
depuis ce jour introuvables. Selon des sources sûres et
concordantes ces combattants de « Atika » auraient été livrés aux
autorités sénégalaises par leurs homologues gambiennes, ces derniers
auraient même joint au téléphone leurs familles à partir du village de
Karang.



Des rebelles introuvables après leur libération, «Atika» entre en colère et réclame ses combattants.
Ils sont cinq combattants du maquis et ils s’appellent Mamadou Teuw
Sambou, Pape Tamsir Badji, Ansoumana Diédhiou, Abdoulaye Diédhiou et
Joseph Diatta. Ils ont selon nos sources, recouvré la liberté depuis
le lundi dernier après un séjour de quatre années dans les
geôles gambiennes. « La liberté retrouvée, ils devraient être livrés
aux autorités sénégalaises par leurs homologues gambiennes »,
renseignent nos sources. Et de préciser, « une fois leur arrivée à
Karang, les cinq combattants du mouvement irrédentiste ont même appelé
leurs familles. Mais depuis lors, ils sont tous portés disparus et
nous sommes sans nouvelles d’eux ».

Une situation qui a provoqué l’ire du maquis qui réclame
ses combattants. « Nous demandons à ces autorités gambiennes et
sénégalaises de clarifier ce débat qui agite aujourd’hui notre
mouvement », renseigne nos sources en provenance du maquis. Un
mouvement rebelle qui se dit toujours prêt à aller à la table de
négociations afin que la Casamance puisse retrouver cette paix tant
voulue et souhaitée par tous. Mais pour cela, « l’Etat du Sénégal y
gagnerait beaucoup quand il nous aura aidé à retrouver nos frères de
guerre qui viennent d’être libérés par le pouvoir gambien », a conclu
nos sources.

Ces combattants disparus auraient aussi partagé leurs cellules avec le chef rebelle du maquis fondateur du front Nord Kamougué Diatta. Ce dernier a retrouvé la
liberté depuis quelques années et déambule tranquillement à
Ziguinchor.

NDIAGA DIOUF

Vendredi 30 Avril 2010 - 13:32


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