Les deux accusés se sont présentés ce matin à la barre pour être entendus par le tribunal des flagrants délits.
Dans cette affaire de détention et de mise en circulation de faux billets de banque, les prévenus ont reconnu avoir eu par devers eux cet argent mais ignoraient que c’était de faux billets.
Selon le manager de Mame Goor, Aziz Diouck, il n’avait plus d’essence pour sa voiture. C’est ainsi qu’il a demandé de l’argent à Mame Goor qui lui a remis les 5 billets de 100 euros pour acheter de l’essence et en même temps faire l’échange.
Arrivé au niveau de la station total de liberté 6, il a demandé au pompiste s’il acceptait l’Euro et ce dernier a répondu par l’affirmatif. C’est ainsi qu’il a sorti un billet de 100 euros pour acheter de l’essence. A l’en croire le manager, le pompiste est revenu peu de temps après pour lui dire que le billet était faux. Et c’est en appelant Mame Goor pour le lui signifier qu’un policier est arrivé pour l’arrêter.
A son tour, Mame Goor a fait savoir que c’est durant une soirée qu’un fan du nom de El Hadj Senghor, qu’il ne connaît, d’ailleurs pas, lui a donné ces billets.
Dans son réquisitoire, le procureur a souligné que ce n’est pas l’élément matériel qui cause problème mais c’est l’élément moral. Selon lui, il ne fait aucun doute que les prévenus détenaient de faux billets. Par contre, ce qui reste à prouver, c’est leur bonne foi ou leur mauvaise foi. Etaient-ils conscients que c’était de faux billets ou non ?
A cette question, le procureur a souligné que les prévenus avaient un ensemble de comportements qui montrent qu’ils ne pouvaient pas ignorer le caractère faux de ces billets. Il a ainsi demandé au tribunal de condamner ces derniers à 3 mois avec sursis.
Les avocats de la défense ont fait savoir au procureur que c’était à lui d’apporter les preuves et non de se fonder sur des suppositions pour établir la culpabilité de leurs clients. Pour les avocats de la défense, personne n’est à l‘abri de détention et de mise en circulation de faux billets. Et leurs clients ne sont pas des faussaires car ils ignoraient que c’est de faux billets qu’on leur avait offerts. Ils demandent ainsi au tribunal de les relaxer purement et simplement. Le verdict a été renvoyé jusqu’au 31 mars.
Dans cette affaire de détention et de mise en circulation de faux billets de banque, les prévenus ont reconnu avoir eu par devers eux cet argent mais ignoraient que c’était de faux billets.
Selon le manager de Mame Goor, Aziz Diouck, il n’avait plus d’essence pour sa voiture. C’est ainsi qu’il a demandé de l’argent à Mame Goor qui lui a remis les 5 billets de 100 euros pour acheter de l’essence et en même temps faire l’échange.
Arrivé au niveau de la station total de liberté 6, il a demandé au pompiste s’il acceptait l’Euro et ce dernier a répondu par l’affirmatif. C’est ainsi qu’il a sorti un billet de 100 euros pour acheter de l’essence. A l’en croire le manager, le pompiste est revenu peu de temps après pour lui dire que le billet était faux. Et c’est en appelant Mame Goor pour le lui signifier qu’un policier est arrivé pour l’arrêter.
A son tour, Mame Goor a fait savoir que c’est durant une soirée qu’un fan du nom de El Hadj Senghor, qu’il ne connaît, d’ailleurs pas, lui a donné ces billets.
Dans son réquisitoire, le procureur a souligné que ce n’est pas l’élément matériel qui cause problème mais c’est l’élément moral. Selon lui, il ne fait aucun doute que les prévenus détenaient de faux billets. Par contre, ce qui reste à prouver, c’est leur bonne foi ou leur mauvaise foi. Etaient-ils conscients que c’était de faux billets ou non ?
A cette question, le procureur a souligné que les prévenus avaient un ensemble de comportements qui montrent qu’ils ne pouvaient pas ignorer le caractère faux de ces billets. Il a ainsi demandé au tribunal de condamner ces derniers à 3 mois avec sursis.
Les avocats de la défense ont fait savoir au procureur que c’était à lui d’apporter les preuves et non de se fonder sur des suppositions pour établir la culpabilité de leurs clients. Pour les avocats de la défense, personne n’est à l‘abri de détention et de mise en circulation de faux billets. Et leurs clients ne sont pas des faussaires car ils ignoraient que c’est de faux billets qu’on leur avait offerts. Ils demandent ainsi au tribunal de les relaxer purement et simplement. Le verdict a été renvoyé jusqu’au 31 mars.
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