Le Cadre Unitaire des Organisations Privées d'Enseignement Supérieur du Sénégal (Cudopes) est sorti de son mutisme pour faire le point de ses démarches envers l’ETAT, pour le recouvrement des sommes dues aux établissements privés d’enseignement supérieur (EPES) au titre des arriérés. Selon le Coordinateur du CUDOPES, l’Etat leur doit 16 milliards de F CFA par rapport à la dette des étudiants qu’ils ont orienté dans leurs établissements, et pour lesquels les payements n’ont pas été faits depuis 2017-2018-2019. Il précise que cette situation, vécue par les EPES en 2020 et 2021 est en passe de mettre en péril les exploitations caractérisées par un manque durable de ressources.
« 16 milliards de F CFA, c’est le chiffre annoncé pour le moment de ce que l’Etat nous doit par rapport à la dette des étudiants qu’ils ont orienté chez nous. Et pour lesquels les payements n’ont pas été faits depuis 2017-2018-2019. L’Etat ne budgétise pas assez. Sur le plan de la méthode, nous avons estimé, travailler à partir des chiffres du MESRI, qui indiquent les sommes reliquataires jusqu'à l'année académique 2018/2019 à un montant de 9 151 400 000 F CFA. L’Etat a budgétisé 4 900 000 000 F CFA. Et maintenant l’Etat est venu ponctionner 3 100 000 000 F CFA. Ce qui veut dire, il reste 1 888 000 000 F CFA qu’il a voulu nous payer», a déclaré Dr Jean Marie Sène, Coordonnateur du CUDOPES..
Il ajoute: "On leur a dit que ça ne suffit pas. Parce que les enseignants sont là. Ils ont fait leur travail, ils nous demandent leur argent. Les banques qui nous ont prêté de l’argent nous réclament, les fournisseurs les bailleurs. Si l’Etat nous donne 1 800 000 000 F CFA, les gens vont croire que nous avons reçu de l’argent alors que cela ne représente même pas 20% de la dette de 2018-2019. En suite, il y a la dette de 2019-2020 et 2020-2021».
Selon M. Sène, pour entrer dans leur fonds, ils ont la possibilité de conserver des papiers administratifs, et même de suspendre les cours. « Pour entrer dans nos fonds, nous nous réservons le droit d'user de tous les moyens à notre disposition : rétention de papiers administratifs, suspension des cours, etc. Nous estimons avoir été assez patients pour supporter la charge d'enseignement de trois années académiques sans rentrer dans nos fonds, avec la baisse des effectifs en raison de la COVID, les ménages impactés n'arrivant plus à inscrire leurs enfants dans les établissements privés, les EPES sont à bout de souffle. Nous en appelons à la responsabilité de l'Etat du Sénégal, pour qu'il prenne les mesures nécessaires, afin que tout un secteur de l'économie sénégalaise ne disparaisse pas purement et simplement », a-t-il averti.
« 16 milliards de F CFA, c’est le chiffre annoncé pour le moment de ce que l’Etat nous doit par rapport à la dette des étudiants qu’ils ont orienté chez nous. Et pour lesquels les payements n’ont pas été faits depuis 2017-2018-2019. L’Etat ne budgétise pas assez. Sur le plan de la méthode, nous avons estimé, travailler à partir des chiffres du MESRI, qui indiquent les sommes reliquataires jusqu'à l'année académique 2018/2019 à un montant de 9 151 400 000 F CFA. L’Etat a budgétisé 4 900 000 000 F CFA. Et maintenant l’Etat est venu ponctionner 3 100 000 000 F CFA. Ce qui veut dire, il reste 1 888 000 000 F CFA qu’il a voulu nous payer», a déclaré Dr Jean Marie Sène, Coordonnateur du CUDOPES..
Il ajoute: "On leur a dit que ça ne suffit pas. Parce que les enseignants sont là. Ils ont fait leur travail, ils nous demandent leur argent. Les banques qui nous ont prêté de l’argent nous réclament, les fournisseurs les bailleurs. Si l’Etat nous donne 1 800 000 000 F CFA, les gens vont croire que nous avons reçu de l’argent alors que cela ne représente même pas 20% de la dette de 2018-2019. En suite, il y a la dette de 2019-2020 et 2020-2021».
Selon M. Sène, pour entrer dans leur fonds, ils ont la possibilité de conserver des papiers administratifs, et même de suspendre les cours. « Pour entrer dans nos fonds, nous nous réservons le droit d'user de tous les moyens à notre disposition : rétention de papiers administratifs, suspension des cours, etc. Nous estimons avoir été assez patients pour supporter la charge d'enseignement de trois années académiques sans rentrer dans nos fonds, avec la baisse des effectifs en raison de la COVID, les ménages impactés n'arrivant plus à inscrire leurs enfants dans les établissements privés, les EPES sont à bout de souffle. Nous en appelons à la responsabilité de l'Etat du Sénégal, pour qu'il prenne les mesures nécessaires, afin que tout un secteur de l'économie sénégalaise ne disparaisse pas purement et simplement », a-t-il averti.
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