« Le président a dit que s’il gagne les élections, il n’aura besoin que de trois (03) ans. Et l’opposition de son côté, a soutenu qu’elle ne va pas permettre une période de plus au-delà d’une année. Donc par conséquent, il nous paraissait judicieux de prendre le juste milieu. Nous avons suggéré dans notre proposition, une période de deux (02) ans supplémentaires pour le président sortant. Et il faudrait mettre en place une commission électorale indépendante qui va gérer tout le processus de l’élection. Chose qui n’a pas été acceptée pas les deux camps », déplore Obasanjo lors d’un point de presse organisé à cet effet dans l’un des hôtels de la place.
« Nous avons appelé les leaders politiques pour qu’ils parlent à leurs militants de se comporter bien et de manière discipliner pendant et après l’élection présidentielle. Et depuis que nous sommes venus ici, nous avions vu que la tension se rabaisse un peu. Et nous espérons que cela va continuer dans cette lancer pour que demain (dimanche) l’élection présidentielle puisse tenir dans une atmosphère de paix », préconise l’ex-président nigérian.
« Nous en appelons à tous les hommes politiques, les militants et tous les dirigeants de ce pays de montrer demain (dimanche) un autre sens de responsabilité. Nous demandons ceux avec qui nous avions échangé et même ceux avec qui nous n’avions pas l’occasion de dialoguer, de garder en mémoire que c’est le Sénégal qui compte plus que tout dans cette situation », selon le médiateur de l’UA et de la CEDEAO.
En ce concerne l’apport des voisins et amis du Sénégal, M. Obasanjo indique : « nous tous qui vivons en Afrique de l’Ouest, nous croyons que tous les dirigeants doivent être prêts à jouer leur rôle. Et ceux qui doivent faire des sacrifices, il faudrait que ce sacrifice vienne de tout le monde et qu’il n’y ait pas de perdant ni de gagnant. Seul le Sénégal restera victorieux ».
Selon lui, « le Sénégal a toujours été un modèle démocratique dans la sous-région. Toutes nos organisations africaines doivent tout faire pour que ce pays reste un exemple démocratique dans la sous-région. Tous les leaders de partis politiques doivent faire preuve de retenu dans l’intérêt supérieur de la nation ».
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