Wade-fils articule son questionnaire autour de ce qu’il nomme interventionnisme du président de la République dans le cadre de l’administration. Ces voies du président sortant Wade étaient-elles illégales ? Ou étaient-ils en tant qu’anciens Directeurs généraux convoqués dans le cadre des « Grands projets » de Me Abdoulaye Wade. «Il est arrivé que le président m’appelle pour discuter sur des projets de l’Etat», reconnait Ibrahima Wade, inspecteur des Domaines. Témoin qui réclame par ailleurs son amitié avec Me Wade. « Je n’ai jamais eu le privilège de rencontrer Me Wade», sert l’ancien Directeur des impôts et Domaines, Assane Dianko. «Toutes les séances portées sur les grands chantiers», répond l’ancien Directeur Général du Cadastre, Tahibou Ndiaye.
Karim de revenir à la charge pour demander au quatre (4) témoins si une fois dans le cadre de ces convocations, on a eu à lui délivrer des baux, à lui faire des cessions définitives de terrains ou à des personnes qu’ils auraient recommandé. Trois témoins répondent « non », à l’exception d’Assane Dianko qui précise qu’il ne s’occupait pas de ce genre de question. “Est-ce que cet interventionnisme s’est limité au président Wade ou était de mise sous Diouf et même après Wade, sous Macky Sall, donc ? L’ancien Directeur général des impôts et Domaines de réagir en ces termes : «J’ai eu la chance d’être Directeur sous Diouf, il n’y a jamais eu d’interventionnisme. A l’époque, j’étais Directeur des Impôts en 1996». «J’étais DG sous Wade donc je ne peux pas répondre», servent les autres témoins.
Avant que l’ancien Directeur du Cadastre ne revienne pour dit-il «s’éviter un cas de conscience», pour assurer que «sous Diouf, je dois reconnaitre que l’ancien DG du Cadastre était souvent au palais de la République pour des séances de travail». Certes, cela n’a rien d’illégal qu’un Directeur général soit convoqué et reçu par le président de la République mais il reste que cela crée un dysfonctionnement dans l’administration», assène Assane Dianko. Réponse qui n’agrée pas le public qui ne manque pas de le montrer.
Karim Wade d’en venir à cette conclusion: «Ils étaient appelé dans le cadre des grands projets du président Wade». Avant de lancer cette autre question: «Est-ce qu’ils savent que le Substitut du procureur répond très souvent au téléphone au président Macky Sall». La réaction du président Henry Grégoire Diop ne se fait pas attendre : «Ces témoins n’ont absolument rien à voir avec ce que vous venez de dire. …La question est impertinente, vous pouvez regagner votre place».
Karim de revenir à la charge pour demander au quatre (4) témoins si une fois dans le cadre de ces convocations, on a eu à lui délivrer des baux, à lui faire des cessions définitives de terrains ou à des personnes qu’ils auraient recommandé. Trois témoins répondent « non », à l’exception d’Assane Dianko qui précise qu’il ne s’occupait pas de ce genre de question. “Est-ce que cet interventionnisme s’est limité au président Wade ou était de mise sous Diouf et même après Wade, sous Macky Sall, donc ? L’ancien Directeur général des impôts et Domaines de réagir en ces termes : «J’ai eu la chance d’être Directeur sous Diouf, il n’y a jamais eu d’interventionnisme. A l’époque, j’étais Directeur des Impôts en 1996». «J’étais DG sous Wade donc je ne peux pas répondre», servent les autres témoins.
Avant que l’ancien Directeur du Cadastre ne revienne pour dit-il «s’éviter un cas de conscience», pour assurer que «sous Diouf, je dois reconnaitre que l’ancien DG du Cadastre était souvent au palais de la République pour des séances de travail». Certes, cela n’a rien d’illégal qu’un Directeur général soit convoqué et reçu par le président de la République mais il reste que cela crée un dysfonctionnement dans l’administration», assène Assane Dianko. Réponse qui n’agrée pas le public qui ne manque pas de le montrer.
Karim Wade d’en venir à cette conclusion: «Ils étaient appelé dans le cadre des grands projets du président Wade». Avant de lancer cette autre question: «Est-ce qu’ils savent que le Substitut du procureur répond très souvent au téléphone au président Macky Sall». La réaction du président Henry Grégoire Diop ne se fait pas attendre : «Ces témoins n’ont absolument rien à voir avec ce que vous venez de dire. …La question est impertinente, vous pouvez regagner votre place».
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