Direct procès : « Les murs ont tremblé le jour où Karim,… », Cheikh Diallo

Répondant au feu roulant de questions de la défense, le journaliste déverse sa bile. Durant ses six (6) mois de détention, il dira en avoir beaucoup voulu à Patrick William qui n’est autre l’actionnaire majoritaire à 70 % qui avait quartier libre. Alors que lui, actionnaire qu’à 30 % vivait les affres de la prison. C’est ainsi, dit-il qu’il a compris que Patrick William n’a pas été incarcéré parce qu’il avait fait la cession de ses 70 % d’actions. Un Cheikh Diallo, très amer qui dit en vouloir à ces trois parties, le parquet spécial, Patrick William et Karim. Dernier qui rumine Cheikh Diallo, l’a trahi.


Ce, alors qu’il lui avait promis d’assurer sa défense pour le sortir de l’ornière. Chose qui ne s’est jamais faite, charge Cheikh Diallo qui reconnait avoir remis le rapport des activités de la société CD Média Group après la mise en demeure servi par le Procureur spécial, Alioune Ndao. Ce jour-là, précise le journaliste, les « murs ont tremblé ». Car, « Karim n’avait jamais été aussi exigeant pour qu’on lui remette les documents de CD Média ». Pis, enfonce le témoin, «c’est son droit le plus absolu de propriétaire ».


«Vous avez finalement répondu à la mise en demeure, comme vous dites », ironise la défense. Que nenni, sert Cheikh Diallo  qui parle alors de «documents sur des finances, le tableau des opérations financières, les  véhicules, le matériel informatique ».  Cheikh Diallo de louer « une dame bénie des Dieux », Me Nafissatou Diop Cissé qui a actionné Me Borso Pouye. Pendant que Karim et ses avocats lui ont tourné le dos. Cité, la réponse de Me Seydou Diagne ne tarde pas : « le travail forcé est révolu. Vous ne m’avez jamais demandé d’assurer votre défense,… ».


Cheikh Diallo de rendre hommage au passage aux Mes Moustapha Diop et Ousmane Seye.