La contre attaque du procureur spécial près de la CREI ne pouvait être sans incident. Dès qu’on lui rapporté les propos de Alioune Ndao, Me Seydou Diagne a aussitôt saisi le Bâtonnier, Ameth Ba via sms pour se plaindre. « Monsieur le bâtonnier, on me rapporte que j’ai été copieusement insulté par le procureur spécial», lui a-t-il signifié. Et Me Ameth Ba de lui répondre : «Me Diagne vous avez deux bâtonniers dans la salle, demandez leur de régler cela sinon vous m’écrivez».
C’est ainsi que Me Yérim Thiam s’est saisi de l’affaire et a demandé une suspension d’audience afin d’échanger rapidement avec les différentes parties et de la régler à l’amiable. «Me le procureur spécial a tenu des propos qui ne sont pas fondés. Me Seydou Diagne peut être victime d’une plainte. Il n’a jamais été convoqué par personne. Il a pris les propos de Me Seydou Diagne pour attaque personnelle. Je comprends que chacun puisse par moment s’énerver mais cela ne doit pas nous amener en à arriver là».
L’ancien Bâtonnier de souligner à l’endroit du procureur spécial : «Si vous prenez les propos de Me Seydou Diagne pour des attaques personnelles, je vous présente, au nom de l’ordre des avocats, mes excuses».
Me Seydou Diagne qui a été vertement attaqué, n’a pu se retenir. Prenant la parole, il a, dossier à la main, fait la genèse de ces prétendues affaires «d’abus de confiance et d’escroquerie ou de dettes». Il a expliqué le litige qu’il avait avec un ami du magistrat du parquet spécial qui finalement sur une estimation de l’ordre me devait des honoraires de neuf (9) millions. «J’ai fait cette lettre (qu’il a brandi –NDRL) à mon client qui est son ami personnel pour lui faire grâce de ces honoraires. C’est ce magistrat qui a essayé d’instrumentaliser son ami».
Le procureur spécial, Alioune Ndao a, a cet effet, tenté de s’amender avec un peu de maladresse. «Nous avons réagi à une attaque comme étant une attaque personnelle. On les aime hein... Depuis qu’on a commencé, on n’a pas fait d’attaque personnelle. Aujourd’hui on a essaie de nous trainer dans la boue, on a riposté».
Me Seydou Diagne avait voulu porter plainte contre le procureur spécial mais ses confrères de la défense n’ont pas voulu la signer. Il a, finalement, décidé de ne pas la déposer.
C’est ainsi que Me Yérim Thiam s’est saisi de l’affaire et a demandé une suspension d’audience afin d’échanger rapidement avec les différentes parties et de la régler à l’amiable. «Me le procureur spécial a tenu des propos qui ne sont pas fondés. Me Seydou Diagne peut être victime d’une plainte. Il n’a jamais été convoqué par personne. Il a pris les propos de Me Seydou Diagne pour attaque personnelle. Je comprends que chacun puisse par moment s’énerver mais cela ne doit pas nous amener en à arriver là».
L’ancien Bâtonnier de souligner à l’endroit du procureur spécial : «Si vous prenez les propos de Me Seydou Diagne pour des attaques personnelles, je vous présente, au nom de l’ordre des avocats, mes excuses».
Me Seydou Diagne qui a été vertement attaqué, n’a pu se retenir. Prenant la parole, il a, dossier à la main, fait la genèse de ces prétendues affaires «d’abus de confiance et d’escroquerie ou de dettes». Il a expliqué le litige qu’il avait avec un ami du magistrat du parquet spécial qui finalement sur une estimation de l’ordre me devait des honoraires de neuf (9) millions. «J’ai fait cette lettre (qu’il a brandi –NDRL) à mon client qui est son ami personnel pour lui faire grâce de ces honoraires. C’est ce magistrat qui a essayé d’instrumentaliser son ami».
Le procureur spécial, Alioune Ndao a, a cet effet, tenté de s’amender avec un peu de maladresse. «Nous avons réagi à une attaque comme étant une attaque personnelle. On les aime hein... Depuis qu’on a commencé, on n’a pas fait d’attaque personnelle. Aujourd’hui on a essaie de nous trainer dans la boue, on a riposté».
Me Seydou Diagne avait voulu porter plainte contre le procureur spécial mais ses confrères de la défense n’ont pas voulu la signer. Il a, finalement, décidé de ne pas la déposer.
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