Les mères de famille et certaines jeunes filles souffrent en ce moment. Elles sont obligées de s’adonner carrément aux tâches ménagères avec l’absence de leur bonne partie fêter la Tabaski en famille. Ainsi, c’est à l’occasion de ces fêtes que dans les foyers, on se rend compte de leur importance. Certaines dames diront, en effet, qu’elles sont indispensables dans une maison.
La fête de la tabaski constitue pour les domestiques l’occasion privilégiée pour prendre quelques jours de congé. Elles en profitent pour retourner au village et reprendre contact avec leur famille. Si certaines y vont pour une semaine, d’autres par contre prennent tout le mois. Ce qui handicape souvent des patronnes qui sont obligées de s’occuper toute seule de toutes les tâches ménagères.
13h tapante à la Sicap Liberté 6. Un immeuble à trois étages situé vers le terminus P 9, deux enfants viennent de finir les cours. Leur appartement se trouvant au deuxième étage, ils se mettent à frapper fort à la porte pendant plusieurs heures. Les parents sont allés au travail, la bonne n’est pas encore rentrée des fêtes de Tabaski. Interpellée, la plus âgée du nom de Nabou Fall de confier : «notre bonne est partie une semaine avant la fête de Tabaski sous prétexte qu’elle avait perdu son oncle. Et là nous sommes obligés de faire le travail de la maison».
La jeune fille qui, certainement, n’a pas encore bouclé ses quinze ans, de vilipender leur bonne. Selon elle, «leur domestique ne faisait d’habitude pas grand-chose. Elle s’occupait juste de la vaisselle, balayait et rangeait les chambres. La lingerie est confiée à une autre dame». Nabou Fall d’enfoncer le clou : «elles sont agaçantes ces bonnes. Le pire, c’est qu’elles vous fixent des règles».
Une mère de famille va prendre le contre pied de la jeune fille. Très fatiguée par les travaux, elle loue l’importance et la valeur des domestiques. «Vraiment les bonnes nous arrangent beaucoup. Vous voyez, je suis fatiguée ces temps-ci». Mme Ngom née Aïssatou Mbaye n’en peut certainement plus. C’est ce qui explique apparemment qu’elle est assisse sur un banc en train de faire la vaisselle.
Cette habitante du quartier Castors (faubourg de Dakar) a révélé avec amertume qu’elle se lève très tôt le matin. «Je balais toute la maison qui est constituée de quatre chambres, de deux salles de bains et d’une grande cour. Et puis, je prépare le repas pour mon mari et les enfants qui vont à l’école». Mme Ngom a, tout de même, indiqué qu’elle n’est pas habituée à ce genre de travaux domestiques car, selon elle, les bonnes ne reviennent pas très vite quand elles partent au village.
Aïssatou Mbaye n’a pas manqué de véhiculer ses complaintes vis-à-vis des domestiques. Elle a, en effet, expliqué que «le malheur est avec elles, c’est qu’à leur retour, elles réclament une augmentation de salaire sans se soucier des capacités de nos portefeuilles surtout avec cette conjoncture. Avec la crise, une domestique à 30000 francs Cfa. Cela donne encore plus de soucis surtout avec les nombreuses dépenses à la fin du mois», a-t-elle expliqué.
Ndeye Séne domiciliée à la Sicap Liberté 3 n’a pas de soucis à se faire. Sa domestique est de confession Chrétienne. «Elle ne s’absente que pendant les fêtes de Noël et de Pâques», a-t-elle souligné avec assurance. Elle se plaint pas trop et tresse des lauriers à sa «bonne» qui fait absolument tout le travail dans son appartement avec un salaire relativement bas (20 000 francs CFA) par rapport la peine qu’elle déploie chaque jour dans son travail.
A Dakar, les salaires des domestiques varient entre 20 000 et 100 000 francs selon les foyers et les quartiers.
La fête de la tabaski constitue pour les domestiques l’occasion privilégiée pour prendre quelques jours de congé. Elles en profitent pour retourner au village et reprendre contact avec leur famille. Si certaines y vont pour une semaine, d’autres par contre prennent tout le mois. Ce qui handicape souvent des patronnes qui sont obligées de s’occuper toute seule de toutes les tâches ménagères.
13h tapante à la Sicap Liberté 6. Un immeuble à trois étages situé vers le terminus P 9, deux enfants viennent de finir les cours. Leur appartement se trouvant au deuxième étage, ils se mettent à frapper fort à la porte pendant plusieurs heures. Les parents sont allés au travail, la bonne n’est pas encore rentrée des fêtes de Tabaski. Interpellée, la plus âgée du nom de Nabou Fall de confier : «notre bonne est partie une semaine avant la fête de Tabaski sous prétexte qu’elle avait perdu son oncle. Et là nous sommes obligés de faire le travail de la maison».
La jeune fille qui, certainement, n’a pas encore bouclé ses quinze ans, de vilipender leur bonne. Selon elle, «leur domestique ne faisait d’habitude pas grand-chose. Elle s’occupait juste de la vaisselle, balayait et rangeait les chambres. La lingerie est confiée à une autre dame». Nabou Fall d’enfoncer le clou : «elles sont agaçantes ces bonnes. Le pire, c’est qu’elles vous fixent des règles».
Une mère de famille va prendre le contre pied de la jeune fille. Très fatiguée par les travaux, elle loue l’importance et la valeur des domestiques. «Vraiment les bonnes nous arrangent beaucoup. Vous voyez, je suis fatiguée ces temps-ci». Mme Ngom née Aïssatou Mbaye n’en peut certainement plus. C’est ce qui explique apparemment qu’elle est assisse sur un banc en train de faire la vaisselle.
Cette habitante du quartier Castors (faubourg de Dakar) a révélé avec amertume qu’elle se lève très tôt le matin. «Je balais toute la maison qui est constituée de quatre chambres, de deux salles de bains et d’une grande cour. Et puis, je prépare le repas pour mon mari et les enfants qui vont à l’école». Mme Ngom a, tout de même, indiqué qu’elle n’est pas habituée à ce genre de travaux domestiques car, selon elle, les bonnes ne reviennent pas très vite quand elles partent au village.
Aïssatou Mbaye n’a pas manqué de véhiculer ses complaintes vis-à-vis des domestiques. Elle a, en effet, expliqué que «le malheur est avec elles, c’est qu’à leur retour, elles réclament une augmentation de salaire sans se soucier des capacités de nos portefeuilles surtout avec cette conjoncture. Avec la crise, une domestique à 30000 francs Cfa. Cela donne encore plus de soucis surtout avec les nombreuses dépenses à la fin du mois», a-t-elle expliqué.
Ndeye Séne domiciliée à la Sicap Liberté 3 n’a pas de soucis à se faire. Sa domestique est de confession Chrétienne. «Elle ne s’absente que pendant les fêtes de Noël et de Pâques», a-t-elle souligné avec assurance. Elle se plaint pas trop et tresse des lauriers à sa «bonne» qui fait absolument tout le travail dans son appartement avec un salaire relativement bas (20 000 francs CFA) par rapport la peine qu’elle déploie chaque jour dans son travail.
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