Mouton de Tabaski difficile à obtenir à cause de la crise
Ils sont nombreux les Sénégalais à éprouver des difficultés pour obtenir un mouton. Les petits ruminants sont à quelques heures de la fête proprement dite encore hors de portée de la bourse du commun des Sénégalais. Cette large frange de la population remue, en effet, ciel et terre pour trouver un mouton abordable pouvant remplir les critères du rite de la Tabaski qui est la plus grande fête de la communauté musulmane du Sénégal.
La crise économique qui touche le monde actuellement en plus de la dette intérieure sont durement ressenties par aussi bien par les vendeurs que les clients. C’est ainsi visible dans le commerce du mouton. Bien que les points de vente soient bien fournis en petits ruminants venus de divers horizons les prix demeurent très chers et le sénégalais moyen n’arrive pas vraiment à y trouver son compte.
«Les moutons ne manquent pas, mais pour quelqu’un qui ne gagne que 100 ou 150 mille francs CFA à l’instar de la grande majorité des sénégalais, c’est très dur, parce qu’on ne peut pas avoir un bon mouton à 50mille ou moins», a déclaré Baye Diouf rencontré au foirail. Ils ont été nombreux à tenir ce discours.
Du côté des vendeurs, on bat en brèche ce type de discours. «Les temps sont durs pour tout le monde. Nous aussi, nous supportons beaucoup de charges liées au transport, à la nourriture, aux taxes diverses en plus de dormir à la belle étoile jusqu’à la veille de la Tabaski», s’est défendu Samba Ka. Un autre peulh installé au point de vente de la Patte d’oie qui a fait savoir : «nous ne voyons pas beaucoup de clients et pourtant nous n’avons rien changé par rapport aux habitudes de vente, c’est juste que les temps sont durs pour tout le monde».
C’est quasiment le même refrain dans tous les points de vente. De la Patte d’oie, à Séras, en passant par le foirail qui se singularise par sa cacophonie ambiante, les clients déplorent la cherté des prix du mouton, les téfanqués (peulh vendeurs de moutons) se défendent avec forces arguments.
La conjoncture aidant, la loi du marché reste inchangée. Les Sénégalais continuent de plus bel leur marchandage appelé communément en langue locale «waxalé» qui s’impose comme règle d’or.
En revanche, l’organisation des points de vente a été une réussite saluée par bon nombre de sénégalais (vendeurs comme clients). Même si les prix des moutons sont encore exorbitants pour la plupart des sénégalais, les points de vente ont été bien structurés et bien aménagés avec des toilettes publiques et poubelles installées pour l’occasion, de sorte que ces lieux de transactions ne finissent pas en vulgaires dépotoirs d’ordures après la fête.
La crise économique qui touche le monde actuellement en plus de la dette intérieure sont durement ressenties par aussi bien par les vendeurs que les clients. C’est ainsi visible dans le commerce du mouton. Bien que les points de vente soient bien fournis en petits ruminants venus de divers horizons les prix demeurent très chers et le sénégalais moyen n’arrive pas vraiment à y trouver son compte.
«Les moutons ne manquent pas, mais pour quelqu’un qui ne gagne que 100 ou 150 mille francs CFA à l’instar de la grande majorité des sénégalais, c’est très dur, parce qu’on ne peut pas avoir un bon mouton à 50mille ou moins», a déclaré Baye Diouf rencontré au foirail. Ils ont été nombreux à tenir ce discours.
Du côté des vendeurs, on bat en brèche ce type de discours. «Les temps sont durs pour tout le monde. Nous aussi, nous supportons beaucoup de charges liées au transport, à la nourriture, aux taxes diverses en plus de dormir à la belle étoile jusqu’à la veille de la Tabaski», s’est défendu Samba Ka. Un autre peulh installé au point de vente de la Patte d’oie qui a fait savoir : «nous ne voyons pas beaucoup de clients et pourtant nous n’avons rien changé par rapport aux habitudes de vente, c’est juste que les temps sont durs pour tout le monde».
C’est quasiment le même refrain dans tous les points de vente. De la Patte d’oie, à Séras, en passant par le foirail qui se singularise par sa cacophonie ambiante, les clients déplorent la cherté des prix du mouton, les téfanqués (peulh vendeurs de moutons) se défendent avec forces arguments.
La conjoncture aidant, la loi du marché reste inchangée. Les Sénégalais continuent de plus bel leur marchandage appelé communément en langue locale «waxalé» qui s’impose comme règle d’or.
En revanche, l’organisation des points de vente a été une réussite saluée par bon nombre de sénégalais (vendeurs comme clients). Même si les prix des moutons sont encore exorbitants pour la plupart des sénégalais, les points de vente ont été bien structurés et bien aménagés avec des toilettes publiques et poubelles installées pour l’occasion, de sorte que ces lieux de transactions ne finissent pas en vulgaires dépotoirs d’ordures après la fête.
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