Le froid, la première cause
Ayant vécu au Maroc entre 2011 et 2014, une étudiante tente d’expliquer le drame survenu à Casablanca pas plus tard qu’hier mardi avec la mort de trois (3) compatriotes, Adja Arame Gueye, sa sœur, Sophie Gueye et leur cousine, Seynabou Ndoye. Elles sont mortes par asphyxie à la suite d’une fuite de gaz. Aminata LY met en exergue les dures conditions de vie de leurs compatriotes au Royaume Chérifien. Avec des températures avoisinant -5°, 0°, il faut très très froid au Maroc. «On peut superposer deux (2) couvertures, porter des habits, rien n’y fait, on aura toujours froid », explique l’étudiante qui décompte trois (3) façons de chauffage. La première électrique peut se comparer à un ventilateur à trois (3) ampoules. Une méthode qui dit, cette dernière, a tendance à déshydrater. Il y a aussi le «gaz butane» qu’on allume avec une allumette pour se réchauffer. La dernière méthode est bien connue des Sénégalais l’encensoir avec ses charbons biens ardents.
Le manque de moyens
Les appartements sont très chers, on ne peut pas se permettre de se payer un chauffage, qui risquerait de se répercuter sur la facture d’électricité. Du coup, on est obligé de faire avec les moyens du bord en utilisant soit un encensoir ou le gaz butane. « Elles ont dû mal fermer le gaz », formule par ailleurs Aminata LY qui ne manque pas de signale l’étroitesse des appartements. D’autant plus que, souligne-t-on dans la mort des trois (3) Sénégalaises ce mardi, « toutes les fenêtres étaient fermés et l’appartement mal aéré ». Pire, selon l’étudiante, « on n’en parle pas mais ce genre de drame se produit chaque année au Maroc ». Selon elle, c’est parce qu’elles sont trois (3) mortes d’un seul coup qu’on en parle comme ça mais ça arrive chaque année. La preuve, dit-elle, pas plus tard qu’en 2014 lorsqu’elle était à Fès, une étudiante y est morte avec son copain alors qu’ils dormaient tranquillement.
Au Maroc, chacun pour soi, Dieu pour tous
Au Maroc, chaque communauté vit replier sur elle-même, renseigne par ailleurs Aminata LY. «Les Sénégalais ne parlent pas aux Marocains, tout comme les Ivoiriens qui ne parlent pas aux Sénégalais ». C’est ainsi que nous parle-t-elle de l’Union Générale des Etudiants et Stagiaires Sénégalais au Maroc (UGESM). «Ne comptez pas sur les voisins pour venir s’enquérir de vos nouvelles. Ils n’ont pas cet habitude», enfonce cette dernière qui indique que c’est tout de même « bizarre » ce qui est arrivé aux sœurs Gueye et Seynabou Ndoye. Car, dit-elle elle et ses amies, elles n’ont eu de cesse de se chauffer avec la méthode du gaz butane. Et certes elle se réveillait souvent avec des maux de tête mais sans plus.
Sauf qu’Adja Arame, Sophie et Seynabou avaient rendez-vous avec la mort, dans la nuit du 6 au 7 avril.
Ayant vécu au Maroc entre 2011 et 2014, une étudiante tente d’expliquer le drame survenu à Casablanca pas plus tard qu’hier mardi avec la mort de trois (3) compatriotes, Adja Arame Gueye, sa sœur, Sophie Gueye et leur cousine, Seynabou Ndoye. Elles sont mortes par asphyxie à la suite d’une fuite de gaz. Aminata LY met en exergue les dures conditions de vie de leurs compatriotes au Royaume Chérifien. Avec des températures avoisinant -5°, 0°, il faut très très froid au Maroc. «On peut superposer deux (2) couvertures, porter des habits, rien n’y fait, on aura toujours froid », explique l’étudiante qui décompte trois (3) façons de chauffage. La première électrique peut se comparer à un ventilateur à trois (3) ampoules. Une méthode qui dit, cette dernière, a tendance à déshydrater. Il y a aussi le «gaz butane» qu’on allume avec une allumette pour se réchauffer. La dernière méthode est bien connue des Sénégalais l’encensoir avec ses charbons biens ardents.
Le manque de moyens
Les appartements sont très chers, on ne peut pas se permettre de se payer un chauffage, qui risquerait de se répercuter sur la facture d’électricité. Du coup, on est obligé de faire avec les moyens du bord en utilisant soit un encensoir ou le gaz butane. « Elles ont dû mal fermer le gaz », formule par ailleurs Aminata LY qui ne manque pas de signale l’étroitesse des appartements. D’autant plus que, souligne-t-on dans la mort des trois (3) Sénégalaises ce mardi, « toutes les fenêtres étaient fermés et l’appartement mal aéré ». Pire, selon l’étudiante, « on n’en parle pas mais ce genre de drame se produit chaque année au Maroc ». Selon elle, c’est parce qu’elles sont trois (3) mortes d’un seul coup qu’on en parle comme ça mais ça arrive chaque année. La preuve, dit-elle, pas plus tard qu’en 2014 lorsqu’elle était à Fès, une étudiante y est morte avec son copain alors qu’ils dormaient tranquillement.
Au Maroc, chacun pour soi, Dieu pour tous
Au Maroc, chaque communauté vit replier sur elle-même, renseigne par ailleurs Aminata LY. «Les Sénégalais ne parlent pas aux Marocains, tout comme les Ivoiriens qui ne parlent pas aux Sénégalais ». C’est ainsi que nous parle-t-elle de l’Union Générale des Etudiants et Stagiaires Sénégalais au Maroc (UGESM). «Ne comptez pas sur les voisins pour venir s’enquérir de vos nouvelles. Ils n’ont pas cet habitude», enfonce cette dernière qui indique que c’est tout de même « bizarre » ce qui est arrivé aux sœurs Gueye et Seynabou Ndoye. Car, dit-elle elle et ses amies, elles n’ont eu de cesse de se chauffer avec la méthode du gaz butane. Et certes elle se réveillait souvent avec des maux de tête mais sans plus.
Sauf qu’Adja Arame, Sophie et Seynabou avaient rendez-vous avec la mort, dans la nuit du 6 au 7 avril.
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