Ces personnes, société civile, hommes politiques et intellectuels sont de Gros théoriciens qui n'ont aucun contact avec l'administration publique et qui ne maîtrisent pas les circuits administratifs de mise en oeuvre des décisions administratives et judiciaires.
S'il est avéré que le Président du tribunal de Ziguinchor s'est adressé au Préfet de Ziguinchor pour information/transmission de sa décision. C'est qu'il est au fait des règles de procédure pour la transmission des décisions judiciares à l'autorité administrative.
S'il en était autrement, il aurait pu transmettre cette lettre directement à la D.G.E.
Pourquoi ne pas saisir le dit Préfet pour la ré-inscription ?
De même, les magistrats sont assez indépendants pour ne pas accepter la participation à leurs audiences des personnes publiques qui ne sont pas habilitées à y intervenir.
C'est pourquoi l'Agent judiciaire de l'Etat, ès qualité, a siegé à Ziguinchor et a même envisagé, un instant de récuser le juge du fait d'un lien de parenté, supposé, entre un adjoint au Maire de Ziguinchor et le juge qui connaît l'affaire.
Les décisions judiciaires et administratives doivent suivre les circuits hiérarchiques et normés pour être validées et appliquées.
Ces personnes, société civile, hommes politiques et intellectuels, Chef de l'Etat, Ministres, ou Directeur national au Sénégal, ou partout ailleurs, n'auraient jamais accepté,que l'on trangresse ou que l'on enjambe les circuits pour l'application de leurs decisons administratives ou judiciaires, soyons sérieux un peu !
Toute personne qui aspire à diriger ce pays, ou qui lui veut du bien, militerait pour un respect des lois et règlements qui régissent son fonctionnement.
Pour radier un électeur du fichier electoral, c'est le Ministre de la justice qui doit doit demander au Ministre en charge des élections qu'on le fasse.
Naïvement ou parallélisme primaire des formes, je m'attendais à ce que la décision de réintégrer Monsieur SONKO prenne le même circuit.
La majorité, tout comme l'opposition, ne peut obliger les pouvoirs publics à appliquer des décisions contraires aux règles et procédures qui régissent le fonctionnement de l'Etat de droit.
Il en est de même du Gatsa gatsa qui ne peut concerner les fonctionnaires dans la mise en oeuvre de leur mission.
Ce n'est pas parce que le jury a déclaré l'admission à l'agrégation en droit que l'on reçoit immédiatement le diplôme le prouvant !
Exécutoire ou non, suspensif ou non, respectons l'Etat de droit et ses procédures, tout le reste est subjectif et politique.
Par Amadou Bassirou NDIAYE
Président du Mouvement politique Bokk Defar Senegaal
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