15 juin 2014, 10h30 - La rapide progression des rebelles sunnites en direction de Bagdad semblait être ralentie, sinon contenue, hier. Les contre-offensives des troupes gouvernementales irakiennes ont affirmé avoir regagné du terrain face à cette menace.
Samarra, une ville clef
En visite à Samarra, le Premier ministre chiite Nouri al Maliki a annoncé aux officiers de l'armée irakienne stationnés dans cette ville qu'ils allaient recevoir le renfort de "volontaires" et les a assurés de la victoire face aux insurgés de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL). "Samarra ne sera pas la dernière ligne de défense mais un point de ralliement et une rampe de lancement (pour la contre-attaque)", a déclaré il y a deux jours le chef du gouvernement, dont les propos ont été diffusés hier par la télévision irakienne.
Située à une centaine de kilomètres au nord de Bagdad, Samarra est un verrou clé sur la route qui mène de Mossoul, conquise en début de semaine par les djihadistes de l'EIIL, à la capitale irakienne.
La réaction des Américains
Le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel a ordonné hier l'envoi d'un porte-avions dans le Golfe au cas où une intervention militaire serait nécessaire en Irak. "Cet ordre apportera au commandant en chef une souplesse supplémentaire si l'option militaire est nécessaire pour protéger les Américains et leurs intérêts en Irak", explique le Pentagone dans un communiqué.
Le porte-avions George H.W. Bush, qui se trouve actuellement dans le nord de la mer d'Oman, sera accompagné par le croiseur lance-missile Philippine Sea et le destroyer Truxtun, précise-t-il, ajoutant que le groupe aéro-naval arrivera à destination dans la journée.
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