L’affaire DSK et Nafissatou Diallo a permis à bien des féministes de remettre sur la table une problématique assez répandue, que les sociétés préfèrent souvent taire : la souffrance de femmes violées, bafouées qui se culpabilisent, des victimes qui en fin de compte sont considérées comme des coupables.
Pendant longtemps la suprématie des hommes sur les femmes paraissait normale, elle était même cultivée jusqu’à la naissance du féminisme qui préconise l’égalité des hommes et femmes. Un sujet qui a fait l’objet de polémique mais qui a été déterminant dans l’évolution du rôle de la femme dans la société.
C’est la femme qui s’occupe de tout à la maison en plus de supporter le comportement d’un mari macho, violent très peu présent et tirant sur tout ce qui bouge. Anne Saint Claire la femme de DSK en est l’exemple le plus illustré. Et ce qu’il y’a de plus ironique dans tout ça c’est qu’un homme qui trompe sa femme passe pour un viril et une femme qui ose le faire est traitée de « pute ».
En Europe le droit des femmes a atteint un tel niveau qu’elles peuvent prétendre à des droits en cas de viol, malgré tout elles ont encore du mal à franchir le pas de peur d’être jugées. Quand on entend toutes les victimes présumées de viol ou d’actes mal placés qui ont attendu cette célèbre affaire pour monter au créneau et révéler leurs mésaventures on peut se dire qu’il reste du chemin à parcourir.
Qu’en est–il de l’Afrique où les sujets d’ordre sexuel restent encore un tabou ? Combien de parents parlent de sexe à leurs enfants ? Certainement très peu !
Combien de femmes sont violées par un employeur, un beau père, un voisin, un cousin, un oncle, parfois même victimes d’inceste ? Souvent elles ne les dénoncent pas ou quand c’est le cas la famille étouffe l’affaire.
Si on regarde de plus prés l’évolution de la société Africaine, elle est bien entrée dans la mouvance des nouvelles technologies ce qui implique une grande précocité en matière d’éducation sexuelle.
Des enfants mineurs visitent souvent des sites pornographiques du fait de manque de contrôle parental sur les accès à Internet et pour les adultes ce n’est plus qu’un secret de polichinelle.
Devons nous toujours nous voiler la face en évitant de parler de sexe, de viol, de maladies sexuellement transmissibles à nos enfants, au risque de favoriser des comportements sexuels dépravés de nos hommes et un silence lourd et douloureux de victimes.
Si aux USA un coupable de tentative de viol encoure plusieurs années de prison, en Afrique le système judiciaire souvent corrompu est peu sévère.
Des cas de viol sont notés tous les jours dans nos pays, certains en font même une arme de guerre. La mentalité évolue à pas de géant on ne peut plus se permettre de faire la sourde oreille, nos enfants ont besoin d’être informés et d’être sensibilisés, le nier c’est construire une société fragile basée sur le mensonge avec tout ce que cela engendre comme conséquence. L’éducation sexuelle n’est pas contraire aux valeurs religieuses et sociétales.
Pendant longtemps la suprématie des hommes sur les femmes paraissait normale, elle était même cultivée jusqu’à la naissance du féminisme qui préconise l’égalité des hommes et femmes. Un sujet qui a fait l’objet de polémique mais qui a été déterminant dans l’évolution du rôle de la femme dans la société.
C’est la femme qui s’occupe de tout à la maison en plus de supporter le comportement d’un mari macho, violent très peu présent et tirant sur tout ce qui bouge. Anne Saint Claire la femme de DSK en est l’exemple le plus illustré. Et ce qu’il y’a de plus ironique dans tout ça c’est qu’un homme qui trompe sa femme passe pour un viril et une femme qui ose le faire est traitée de « pute ».
En Europe le droit des femmes a atteint un tel niveau qu’elles peuvent prétendre à des droits en cas de viol, malgré tout elles ont encore du mal à franchir le pas de peur d’être jugées. Quand on entend toutes les victimes présumées de viol ou d’actes mal placés qui ont attendu cette célèbre affaire pour monter au créneau et révéler leurs mésaventures on peut se dire qu’il reste du chemin à parcourir.
Qu’en est–il de l’Afrique où les sujets d’ordre sexuel restent encore un tabou ? Combien de parents parlent de sexe à leurs enfants ? Certainement très peu !
Combien de femmes sont violées par un employeur, un beau père, un voisin, un cousin, un oncle, parfois même victimes d’inceste ? Souvent elles ne les dénoncent pas ou quand c’est le cas la famille étouffe l’affaire.
Si on regarde de plus prés l’évolution de la société Africaine, elle est bien entrée dans la mouvance des nouvelles technologies ce qui implique une grande précocité en matière d’éducation sexuelle.
Des enfants mineurs visitent souvent des sites pornographiques du fait de manque de contrôle parental sur les accès à Internet et pour les adultes ce n’est plus qu’un secret de polichinelle.
Devons nous toujours nous voiler la face en évitant de parler de sexe, de viol, de maladies sexuellement transmissibles à nos enfants, au risque de favoriser des comportements sexuels dépravés de nos hommes et un silence lourd et douloureux de victimes.
Si aux USA un coupable de tentative de viol encoure plusieurs années de prison, en Afrique le système judiciaire souvent corrompu est peu sévère.
Des cas de viol sont notés tous les jours dans nos pays, certains en font même une arme de guerre. La mentalité évolue à pas de géant on ne peut plus se permettre de faire la sourde oreille, nos enfants ont besoin d’être informés et d’être sensibilisés, le nier c’est construire une société fragile basée sur le mensonge avec tout ce que cela engendre comme conséquence. L’éducation sexuelle n’est pas contraire aux valeurs religieuses et sociétales.
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