Le Ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS) suit avec attention depuis le samedi 22 mars 2014, l’évolution de l’épidémie de fièvre à virus Ebola en Guinée Conakry. Selon les données sanitaires disponibles à la date du 24 avril 2014, le cumul des cas suspects en Guinée est de 219 dont 139 décès, soit une létalité de 63%. Le Libéria est le second pays de la sous région touché par l’épidémie avec six (6) cas confirmés. Dans ces deux pays, les foyers de l’épidémie sont en voie d’être maîtrisés grâce au système mis en place de suivi et de prise en charge des personnes qui ont été au contact des malades.
En ce qui concerne le Sénégal, aucun cas suspect n’a été enregistré, note le communiqué du Ministère de la Santé et de l’Action sociale qui, avec l’appui de ses Partenaires, a pris les mesures suivantes: La mise en place d’un numéro vert 800 00 50 50 ; la diffusion d’un communiqué de presse; la tenue d’une conférence de presse animée par Madame le Ministre de la Santé et de l’Action sociale en présence des Partenaires ; la fermeture des zones frontalières sud du pays et la suspension de certains marchés hebdomadaires ; le renforcement du contrôle sanitaire aux frontières aériennes et maritimes notamment au port et à l’aéroport.
L’envoi d’une note ministérielle avec des directives sur le renforcement de la surveillance épidémiologique de la maladie et la prise en charge des cas ; la diffusion régulière de spots dans les stations de radios et de télévisions; la mise en place du matériel de protection individuelle dans toutes les régions du pays ; la tenue d’une réunion de plaidoyer pour la mobilisation des ressources du plan de riposte, présidée par Madame le Ministre de la Santé et de l’Action sociale en présence des Partenaires ; l’envoi de missions conjointes de supervision et d’évaluation du dispositif de riposte mis en place dans les régions de Tambacounda, de Kédougou, de Kolda, de Sédhiou et de Ziguinchor.
La supervision des dispositifs mis en place au niveau du contrôle sanitaire aux frontières aériennes et maritimes notamment au Port et à l’aéroport ; la supervision du dispositif de prise en charge des cas à l’hôpital de FANN ; l’envoi d’une mission d’encadrement et de surveillance au Daaka de Gounass ; l’élaboration de supports de communication en direction de la communauté ; la formation de formateurs nationaux avec l’appui de Médecins Sans Frontières ; l’élaboration d’un module et de supports de formation pour le personnel ; l’envoi de missions conjointes d’appui à la formation des formateurs régionaux en vue de la formation en cascades des équipes de districts.
Un système de veille et d’alerte qui reste en vigueur au Sénégal. Ce, jusqu’à la notification de l’extinction de l’épidémie par les autorités compétentes, assure le MSAS.
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