Le 14 août dernier, l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire annonçait avoir détecté un cas de maladie à virus Ebola : une jeune patiente guinéenne de 18 ans ayant voyagé dans les jours précédents entre la ville de Labé, en Guinée et Abidjan, en Côte d’Ivoire, soit un trajet de 1 500 km en transport en commun, écrit notre correspondant à Abidjan, François Hume-Ferkatadji.
Une situation suffisamment grave pour que l’OMS qualifie dans la foulée ce cas positif comme « extrêmement préoccupant ». Dans la foulée, 5 000 doses de vaccins anti-Ebola étaient immédiatement acheminées en catastrophe depuis la Guinée voisine et la recherche des cas contacts a mobilisé des dizaines de personnes.
Mais aujourd’hui, l’OMS ainsi que les autorités ivoiriennes reconnaissent que rien ne prouve que la patiente ait été infectée par le virus Ebola. De nouvelles analyses des premiers prélèvements, effectués cette fois par le laboratoire Bio-Mérieux et l’Institut Pasteur de Lyon en France, se sont révélés négatifs « tant par la technique PCR que pour la sérologie », indique un communiqué du ministère de la Santé ivoirien. Plutôt que de conclure à un important raté, il assure que « cette situation a permis (au) pays de tester son système national de préparation et (de) réponse à une épidémie ».
Cinq jours après l’annonce de la découverte de ce cas présenté comme positif, la Guinée avait déjà émis publiquement des « interrogations » sur la nature du diagnostic initial. L’Organisation mondiale de la santé a décidé de rétrograder « ses interventions en Côte d'Ivoire du niveau de riposte à celui d'état d’alerte ». L’OMS rajoute qu’il ne s'agit donc pas du virus Ebola « de plus amples analyses sur la cause de la maladie (de la patiente) sont en cours », indique le communiqué de l'organisation internationale.
Soulagement en Guinée
En Guinée, ce sont trois interminables semaines qui viennent de se terminer pour les populations de Labé dans le Fouta-Djalon. Trois semaines pendant lesquelles les personnes contact de la jeune malade d’Ebola détectée en Côte d’Ivoire sont restées à l’isolement dans leurs domiciles. La direction préfectorale de la santé de Labé a annoncé que 47 des 49 personnes contact sont hors d’atteinte. Deux restent encore en observation quelques jours. Mais pour la population de Labé, c’est déjà un énorme soulagement, comme a pu le constater le correspondant de RFI Fulfulde sur place, Idrissa Sampiring Diallo, « Quand les autorités de la santé sont sorties pour annoncer qu’aucun cas contact n’a été détecté à Labé, je suis vraiment réconforté. Cette maladie à virus Ebola allait beaucoup peser dans notre société, plus particulièrement dans le système éducatif guinéen ».
Une situation suffisamment grave pour que l’OMS qualifie dans la foulée ce cas positif comme « extrêmement préoccupant ». Dans la foulée, 5 000 doses de vaccins anti-Ebola étaient immédiatement acheminées en catastrophe depuis la Guinée voisine et la recherche des cas contacts a mobilisé des dizaines de personnes.
Mais aujourd’hui, l’OMS ainsi que les autorités ivoiriennes reconnaissent que rien ne prouve que la patiente ait été infectée par le virus Ebola. De nouvelles analyses des premiers prélèvements, effectués cette fois par le laboratoire Bio-Mérieux et l’Institut Pasteur de Lyon en France, se sont révélés négatifs « tant par la technique PCR que pour la sérologie », indique un communiqué du ministère de la Santé ivoirien. Plutôt que de conclure à un important raté, il assure que « cette situation a permis (au) pays de tester son système national de préparation et (de) réponse à une épidémie ».
Cinq jours après l’annonce de la découverte de ce cas présenté comme positif, la Guinée avait déjà émis publiquement des « interrogations » sur la nature du diagnostic initial. L’Organisation mondiale de la santé a décidé de rétrograder « ses interventions en Côte d'Ivoire du niveau de riposte à celui d'état d’alerte ». L’OMS rajoute qu’il ne s'agit donc pas du virus Ebola « de plus amples analyses sur la cause de la maladie (de la patiente) sont en cours », indique le communiqué de l'organisation internationale.
Soulagement en Guinée
En Guinée, ce sont trois interminables semaines qui viennent de se terminer pour les populations de Labé dans le Fouta-Djalon. Trois semaines pendant lesquelles les personnes contact de la jeune malade d’Ebola détectée en Côte d’Ivoire sont restées à l’isolement dans leurs domiciles. La direction préfectorale de la santé de Labé a annoncé que 47 des 49 personnes contact sont hors d’atteinte. Deux restent encore en observation quelques jours. Mais pour la population de Labé, c’est déjà un énorme soulagement, comme a pu le constater le correspondant de RFI Fulfulde sur place, Idrissa Sampiring Diallo, « Quand les autorités de la santé sont sorties pour annoncer qu’aucun cas contact n’a été détecté à Labé, je suis vraiment réconforté. Cette maladie à virus Ebola allait beaucoup peser dans notre société, plus particulièrement dans le système éducatif guinéen ».
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