Dans un communiqué transmis à PressAfrik, les signataires exhortent le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et son gouvernement « à inscrire en priorité dans leur agenda la transmission à l'Assemblée nationale, pour adoption, du projet de loi portant sur le statut des écoles coraniques, adopté par le Conseil des ministres le mercredi 6 juin 2018 ».
Le communiqué précise que ce projet de loi a été élaboré « après de longues concertations impliquant toutes les parties prenantes de l'enseignement coranique et de la protection des droits de l'enfant au Sénégal, à savoir l'État, les associations de maîtres coraniques et la société civile ».
Le texte vise à organiser l'enseignement coranique et à définir ses modalités de financement. Il « bannit la maltraitance des enfants et crée des passerelles avec le système éducatif national, notamment l'enseignement technique et professionnel ».
Avant son adoption par le Conseil des ministres, les chefs religieux musulmans avaient été consultés et leur adhésion avait été obtenue. Les organisations signataires soulignent que « son adoption par l'Assemblée nationale et sa promulgation constitueraient des actes forts en matière de protection des droits de l'enfant ».
Des abus persistants dans les daaras traditionnels
Malgré les efforts entrepris pour moderniser les écoles coraniques, le modèle traditionnel du daara reste largement dominant au Sénégal. Amnesty International et ses partenaires dénoncent une situation préoccupante : « Des centaines de milliers d'enfants qui apprennent le Coran dans les daaras traditionnels sont soumis à la maltraitance et à l'exploitation par la mendicité, en violation flagrante de la loi et des traités régionaux et internationaux relatifs aux droits humains, dont l'État du Sénégal est partie, notamment la Convention des Nations Unies sur les droits de l'enfant et la Charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant. »
Les signataires du communiqué, à savoir Birane Wane (RADDHO), Alassane Seck (LSDH), Alioune Tine (AfrikaJom Center), Alfred Bulakali (Article 19) et Seydi Gassama (Amnesty International Sénégal), insistent sur l'urgence d'agir pour protéger ces enfants vulnérables et moderniser durablement l'enseignement coranique.
Le communiqué précise que ce projet de loi a été élaboré « après de longues concertations impliquant toutes les parties prenantes de l'enseignement coranique et de la protection des droits de l'enfant au Sénégal, à savoir l'État, les associations de maîtres coraniques et la société civile ».
Le texte vise à organiser l'enseignement coranique et à définir ses modalités de financement. Il « bannit la maltraitance des enfants et crée des passerelles avec le système éducatif national, notamment l'enseignement technique et professionnel ».
Avant son adoption par le Conseil des ministres, les chefs religieux musulmans avaient été consultés et leur adhésion avait été obtenue. Les organisations signataires soulignent que « son adoption par l'Assemblée nationale et sa promulgation constitueraient des actes forts en matière de protection des droits de l'enfant ».
Des abus persistants dans les daaras traditionnels
Malgré les efforts entrepris pour moderniser les écoles coraniques, le modèle traditionnel du daara reste largement dominant au Sénégal. Amnesty International et ses partenaires dénoncent une situation préoccupante : « Des centaines de milliers d'enfants qui apprennent le Coran dans les daaras traditionnels sont soumis à la maltraitance et à l'exploitation par la mendicité, en violation flagrante de la loi et des traités régionaux et internationaux relatifs aux droits humains, dont l'État du Sénégal est partie, notamment la Convention des Nations Unies sur les droits de l'enfant et la Charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant. »
Les signataires du communiqué, à savoir Birane Wane (RADDHO), Alassane Seck (LSDH), Alioune Tine (AfrikaJom Center), Alfred Bulakali (Article 19) et Seydi Gassama (Amnesty International Sénégal), insistent sur l'urgence d'agir pour protéger ces enfants vulnérables et moderniser durablement l'enseignement coranique.
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