Au fait de la série de refus d’accréditation et du refoulement des journalistes étrangers vers leurs pays, Reporters Sans Frontières a tenu à interpeller le premier ministre gabonais Alain-Claude Bilie-By-Nzé sur la notion de transparence électorale. Un domaine où le Gabon peine d’ailleurs à s’affirmer positivement. Et ce, même si le pouvoir se vante d’avoir établi un État de droit.
Le Haro de RSF sur l’opacité de l’information
Dans sa missive à l’endroit des autorités gabonaises, Sadibou Marong pointe du doigt le refus catégorique d’accréditation des journalistes étrangers. Ces derniers désirant couvrir les élections générales qui doivent être sanctionnées par le vote du 26 août prochain. Pour le directeur du bureau Afrique subsaharienne de RSF, il s’agirait d’ « une décision absurde ».
Par ailleurs, l’organisation non gouvernementale internationale fondée en 1985, reconnue d’utilité publique en France et présente en 2020 dans 14 pays, souligne que ces interdictions sont « une atteinte au pluralisme de l’information ». Dernier fait en date, l’envoyée spéciale de Jeune Afrique qui a été refoulée du pays dans la soirée du 21 août.
Des refoulements à la chaîne non motivés
Selon le responsable de Reporters sans frontières, plusieurs confrères subiraient des procédures de refoulement depuis l’aéroport de Libreville. « Le journaliste du Cameroon Tribune, Sinclair Mezin, a aussi été refoulé à l’aéroport de Libreville, la capitale du Gabon », a-t-il expliqué. Et ce, alors même qu’il avait été rassuré sur l’obtention de son accréditation sur place.
Même scénario pour les envoyés spéciaux des médias de Radio France internationale (RFI) et du journal Le Monde. Ces derniers n’ont pas pu se rendre au Gabon malgré les demandes d’accréditation envoyées aux autorités publiques gabonaises. « RSF a contacté le Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze et le porte-parole du gouvernement qui sont restés sans réponse », a conclu Sadibou Marong.
Le Haro de RSF sur l’opacité de l’information
Dans sa missive à l’endroit des autorités gabonaises, Sadibou Marong pointe du doigt le refus catégorique d’accréditation des journalistes étrangers. Ces derniers désirant couvrir les élections générales qui doivent être sanctionnées par le vote du 26 août prochain. Pour le directeur du bureau Afrique subsaharienne de RSF, il s’agirait d’ « une décision absurde ».
Par ailleurs, l’organisation non gouvernementale internationale fondée en 1985, reconnue d’utilité publique en France et présente en 2020 dans 14 pays, souligne que ces interdictions sont « une atteinte au pluralisme de l’information ». Dernier fait en date, l’envoyée spéciale de Jeune Afrique qui a été refoulée du pays dans la soirée du 21 août.
Des refoulements à la chaîne non motivés
Selon le responsable de Reporters sans frontières, plusieurs confrères subiraient des procédures de refoulement depuis l’aéroport de Libreville. « Le journaliste du Cameroon Tribune, Sinclair Mezin, a aussi été refoulé à l’aéroport de Libreville, la capitale du Gabon », a-t-il expliqué. Et ce, alors même qu’il avait été rassuré sur l’obtention de son accréditation sur place.
Même scénario pour les envoyés spéciaux des médias de Radio France internationale (RFI) et du journal Le Monde. Ces derniers n’ont pas pu se rendre au Gabon malgré les demandes d’accréditation envoyées aux autorités publiques gabonaises. « RSF a contacté le Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze et le porte-parole du gouvernement qui sont restés sans réponse », a conclu Sadibou Marong.
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