Sentant que son parti est en mauvaise posture après la débâcle du 25 mars dernier, le président sortant, Me Abdoulaye Wade a pris de court ses alliés. «Je vous libère», a-t-il lancé à Djibo kâ, Aliou Dia, Mamadou Diop Decroit et les autres alliés de son parti lors du congrès extraordinaire du Pds. Une séparation visiblement douloureuse. Mais à quelques jours du dépôt des listes pour les élections législatives, ces anciens compagnons de l’ex-président de la République doivent encore faire face à une autre épreuve. Celle-ci semble être vitale pour leur maintien sur l’échiquier politique : participer au scrutin du 1er juillet pour être présent au parlement.
La tâche est immense. La marge de manœuvre des ex-alliés de Wade semble être réduite. La porte de la nouvelle mouvance présidentielle est manifestement fermée à Djibo et compagnies. Macky Sall est préoccupé par la confection d’une liste commune avec les partis membres de la coalition, Bennoo Bokk Yakaar. Hormis cette réalité, l’opinion publique est en alerte contre tout ce qui pourrait être assimilé à une transhumance politique.
Une nouvelle alliance avec le Pds ne semble plus être dans l’ordre du possible. Le leader du Pds fait face à l’une des frondes les plus profondes de l’histoire de son parti. Les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, Mamadou Seck et Pape Diop, les ministres Moustapha Guirassy, Thierno Lô et plusieurs autres députés et sénateurs sont entrés en dissidence contre Wade. Ils vont dresser une liste parallèle à celle du Pds au scrutin du 1er juillet.
Certains parmi les ex-alliés de Wade semblent comprendre les difficultés liées à la recherche d’alliance dans le contexte politique actuel. C’est pourquoi, ils se démènent comme ils peuvent pour se trouver une planque.
Le leader du parti, les Socialistes unis pour la renaissance du Sénégal (Surs), Abdoulaye Makhtar Diop est annoncé dans la liste du Parti de la vérité pour le développement (Pvd). Aliou Dia a récemment déclaré qu’il ira seul aux élections sous la bannière de la Convergence pour le renouveau et la citoyenneté (CRC). Quid de Djibo, leader de l’Union pour le renouveau démocratique (Urd), Mactar Guèye, du Rassemblement démocratique sénégalais (Rds) et les autres partis membres de la Cap 21 ? Ils sont plongés dans un silence de cathédrale. Mais ils sont obligés de trouver une bonne formule. Il y a va de leur survie.
Issa NDIAYE
La tâche est immense. La marge de manœuvre des ex-alliés de Wade semble être réduite. La porte de la nouvelle mouvance présidentielle est manifestement fermée à Djibo et compagnies. Macky Sall est préoccupé par la confection d’une liste commune avec les partis membres de la coalition, Bennoo Bokk Yakaar. Hormis cette réalité, l’opinion publique est en alerte contre tout ce qui pourrait être assimilé à une transhumance politique.
Une nouvelle alliance avec le Pds ne semble plus être dans l’ordre du possible. Le leader du Pds fait face à l’une des frondes les plus profondes de l’histoire de son parti. Les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, Mamadou Seck et Pape Diop, les ministres Moustapha Guirassy, Thierno Lô et plusieurs autres députés et sénateurs sont entrés en dissidence contre Wade. Ils vont dresser une liste parallèle à celle du Pds au scrutin du 1er juillet.
Certains parmi les ex-alliés de Wade semblent comprendre les difficultés liées à la recherche d’alliance dans le contexte politique actuel. C’est pourquoi, ils se démènent comme ils peuvent pour se trouver une planque.
Le leader du parti, les Socialistes unis pour la renaissance du Sénégal (Surs), Abdoulaye Makhtar Diop est annoncé dans la liste du Parti de la vérité pour le développement (Pvd). Aliou Dia a récemment déclaré qu’il ira seul aux élections sous la bannière de la Convergence pour le renouveau et la citoyenneté (CRC). Quid de Djibo, leader de l’Union pour le renouveau démocratique (Urd), Mactar Guèye, du Rassemblement démocratique sénégalais (Rds) et les autres partis membres de la Cap 21 ? Ils sont plongés dans un silence de cathédrale. Mais ils sont obligés de trouver une bonne formule. Il y a va de leur survie.
Issa NDIAYE
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