La journée de vote de samedi a été globalement qualifiée d’apaisée. Samedi soir, le chef d’état-major de l’armée a affirmé qu’aucun incident majeur n’a été signalé mais, dans la nuit, plusieurs dysfonctionnements ont été relevés par les observateurs. Selon le Conseil national des droits de l’Homme, dans le Moronou par exemple, à M’batto, le président d’un bureau de vote a mis fin au dépouillement et est rentré chez lui vers 4h56 du matin. À Mankono, quatre urnes ont été saccagées et dans le Marahoué, il y a eu des destructions de biens publics. Le bureau local de la Commission électorale indépendante (CEI) aurait été placé sous protection de l’armée. Voilà pour les dernières informations de la matinée de ce dimanche 3 septembre.
Quelque 4.400 gendarmes et policiers ont été déployés pour sécuriser les centres de vote. Ils sont aussi présents au moment de la compilation et du convoyage du matériel électoral, précise notre correspondante à Abidjan, Bineta Diagne.
Le Conseil national des Droits de l’Homme a relevé près de 250 cas d’incidents liés à l’arrivée tardive du matériel électoral, à l’ouverture différée de certains bureaux de vote. Mis à part des échauffourées localisées dans les communes du Plateau et de Marcory, aucun acte de violence majeur n’avait été signalé samedi après-midi.
A Yopougon, commune la plus peuplée du district d’Abidjan, considérée comme une commune déterminante pour les partis politiques, le vote s’est déroulé dans le calme. RFI a rencontré des électeurs de cette commune, comme Anastasie qui a voté pour la deuxième fois de sa vie.
Le Consortium des organisations de la société civile a décrit un environnement « apaisé ». Le Cosel-CI compte une centaine d’incidents, qui n’ont pas entravé le processus électoral.
Pendant toute la nuit, les résultats dans les 31 régions et les 201 communes ont été compilés par la Commission électorale indépendante. À Adzopé, dans le sud-est du pays à une centaine de kilomètre d’Abidjan, le scrutin s’est tenu dans le calme, rapporte notre envoyé spécial, François Hume-Ferkatadji
Avec son marché animé, ses commerces ouverts et ses taxis blancs multipliant les courses dans les artères de la ville, Adzopé a vécu un samedi comme un autre en ce jour d’élection. Dès le matin, les électeurs se sont rendus dans les bureaux de vote avec l’espoir de connaitre un scrutin apaisé. Les dysfonctionnements des tablettes électroniques et le vote de ceux qui n’avaient pas encore leur carte d’électeur ont retardé considérablement le travail des assesseurs mais les électeurs comme Sanogo, 22 ans, gardent le sourire.
Jusque tard dans la nuit, l’antenne locale de la CEI d’Adzopé compilait les résultats des élections pour la mairie et la présidence de la région de la Mé.
Les tendances concernant la participation n’ont pas encore été rendu publiques. Mais hier, le président a encouragé les Ivoiriens à se mobiliser: le taux de participation des précédents scrutins locaux n’est pas très élevé, il oscille entre 35 et 40% a déploré Alassane Ouattara.
Les résultats de ces élections locales sont attendus dans le cours de la journée de ce dimanche 3 septembre.
Quelque 4.400 gendarmes et policiers ont été déployés pour sécuriser les centres de vote. Ils sont aussi présents au moment de la compilation et du convoyage du matériel électoral, précise notre correspondante à Abidjan, Bineta Diagne.
Le Conseil national des Droits de l’Homme a relevé près de 250 cas d’incidents liés à l’arrivée tardive du matériel électoral, à l’ouverture différée de certains bureaux de vote. Mis à part des échauffourées localisées dans les communes du Plateau et de Marcory, aucun acte de violence majeur n’avait été signalé samedi après-midi.
A Yopougon, commune la plus peuplée du district d’Abidjan, considérée comme une commune déterminante pour les partis politiques, le vote s’est déroulé dans le calme. RFI a rencontré des électeurs de cette commune, comme Anastasie qui a voté pour la deuxième fois de sa vie.
Le Consortium des organisations de la société civile a décrit un environnement « apaisé ». Le Cosel-CI compte une centaine d’incidents, qui n’ont pas entravé le processus électoral.
Pendant toute la nuit, les résultats dans les 31 régions et les 201 communes ont été compilés par la Commission électorale indépendante. À Adzopé, dans le sud-est du pays à une centaine de kilomètre d’Abidjan, le scrutin s’est tenu dans le calme, rapporte notre envoyé spécial, François Hume-Ferkatadji
Avec son marché animé, ses commerces ouverts et ses taxis blancs multipliant les courses dans les artères de la ville, Adzopé a vécu un samedi comme un autre en ce jour d’élection. Dès le matin, les électeurs se sont rendus dans les bureaux de vote avec l’espoir de connaitre un scrutin apaisé. Les dysfonctionnements des tablettes électroniques et le vote de ceux qui n’avaient pas encore leur carte d’électeur ont retardé considérablement le travail des assesseurs mais les électeurs comme Sanogo, 22 ans, gardent le sourire.
Jusque tard dans la nuit, l’antenne locale de la CEI d’Adzopé compilait les résultats des élections pour la mairie et la présidence de la région de la Mé.
Les tendances concernant la participation n’ont pas encore été rendu publiques. Mais hier, le président a encouragé les Ivoiriens à se mobiliser: le taux de participation des précédents scrutins locaux n’est pas très élevé, il oscille entre 35 et 40% a déploré Alassane Ouattara.
Les résultats de ces élections locales sont attendus dans le cours de la journée de ce dimanche 3 septembre.
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