A l’instar de la communauté internationale, le Sénégal a célébré mercredi 18 décembre la Journée internationale des migrants. Il faut dire que l’Union pour la solidarité et l’entraide (Use) a pour tradition de célébrer la journée en partenariat avec la Cimade. Cet événement a, depuis, mobilisé la société civile sénégalaise notamment le Réseau migration et développement (Remidev) du Congad. « L’impact des financements internes et ex- ternes dans l’approche de la migration au Sénégal ».
C’est entre autres le thème qui a rythmé la manifestation. Le panel organisé à cet effet a réuni de nombreuses autorités engagées dans la recherche de solutions aux problèmes de l’émigration dite clandestine. La particularité de la célébration de cette année, c’est qu’elle s’est tenue dans un contexte mondial de crise économique, financière et sociale persistante pour les pays du Nord comme ceux du Sud. Une crise marquée par le manque d’emplois dont les conséquences sont l’augmentation du taux de la pauvreté.
Abordant l’impact des financements internes et externes dans la gouvernance de la migration au Sénégal, le directeur d’Action Aid a exprimé tout son désaccord concernant les financements venant de l’extérieur. Il a fait savoir qu’il faut en amont faire le bilan de ces financements avant de signer d’autres conventions. « La circulation est un droit reconnu. Et de ce fait, aucun pays n’a le droit de l’enfreindre. Mais nous constatons que certains pays en Europe continuent de discriminer les migrants alors que nous savons à quel point la contribution de ces migrants dans leurs pays est importante… Nous préférons le transfert de ces migrants à l’aide publique qu’ils nous octroient afin de nous conditionner sur les choix que nos gouvernements devraient tenir pour la bonne marche de nos pays » a-t-il indiqué.
De plus en plus de femmes sont touchées
Vice-présidente de l’Association des juristes du Sénégal, Mme Khady Kébé soutient que l’Etat a ratifié presque toutes les conventions sur les droits du migrant, mais ce n’est pas suffisant. « Aujourd’hui, on sait que les immigrés rencontrent d’énormes difficultés sur le plan du travail alors qu’ils ont le droit à la libre circulation. Et pourtant ces conventions signées devraient leurs permettre de bien circuler», indique Mme Kébé. Chiffres à l’appui, la vice-présidente de l’Association des juristes du Sénégal a expliqué, sur la base des statistiques concernant l’émigration, que le phénomène touche de plus en plus les femmes qui représentent près de 17 % des migrants.
Ce que juge « inacceptable » Mme Kébé, car « les conditions dans lesquelles elles vivent sont déplorables ». Sur les raison qui poussent nos compatriotes à migrer, les panelistes mettent évidence la recherche d’une terre meilleure.
Le changement est-il possible ? La réponse est apportée par la vice-présidente du Haut conseil des collectivités territoriales, Fatoumata Gaye Ndiaye. Selon elle, l’Etat compte appuyer et collaborer avec la société civile et les Ong afin de trouver une solution radicale à ce phénomène. « Nous sommes là pour solutionner les problèmes qui nous interpellent face à la migration. C’est pourquoi, le Sénégal a eu à faire un document de politique nationale de migration… Cette journée nous a permis de faire le point de la situation globale et d’évaluer cette politique de mise en œuvre. Et sachez que tout est mis en oeuvre pour la réussite de cette politique » a-t-elle assuré.
La représentante du Hcct a également assuré que le gouvernement est partant pour une grande et large collaboration avec les différents groupes, à savoir les Ong et la société civile notamment.
Le Témoin
C’est entre autres le thème qui a rythmé la manifestation. Le panel organisé à cet effet a réuni de nombreuses autorités engagées dans la recherche de solutions aux problèmes de l’émigration dite clandestine. La particularité de la célébration de cette année, c’est qu’elle s’est tenue dans un contexte mondial de crise économique, financière et sociale persistante pour les pays du Nord comme ceux du Sud. Une crise marquée par le manque d’emplois dont les conséquences sont l’augmentation du taux de la pauvreté.
Abordant l’impact des financements internes et externes dans la gouvernance de la migration au Sénégal, le directeur d’Action Aid a exprimé tout son désaccord concernant les financements venant de l’extérieur. Il a fait savoir qu’il faut en amont faire le bilan de ces financements avant de signer d’autres conventions. « La circulation est un droit reconnu. Et de ce fait, aucun pays n’a le droit de l’enfreindre. Mais nous constatons que certains pays en Europe continuent de discriminer les migrants alors que nous savons à quel point la contribution de ces migrants dans leurs pays est importante… Nous préférons le transfert de ces migrants à l’aide publique qu’ils nous octroient afin de nous conditionner sur les choix que nos gouvernements devraient tenir pour la bonne marche de nos pays » a-t-il indiqué.
De plus en plus de femmes sont touchées
Vice-présidente de l’Association des juristes du Sénégal, Mme Khady Kébé soutient que l’Etat a ratifié presque toutes les conventions sur les droits du migrant, mais ce n’est pas suffisant. « Aujourd’hui, on sait que les immigrés rencontrent d’énormes difficultés sur le plan du travail alors qu’ils ont le droit à la libre circulation. Et pourtant ces conventions signées devraient leurs permettre de bien circuler», indique Mme Kébé. Chiffres à l’appui, la vice-présidente de l’Association des juristes du Sénégal a expliqué, sur la base des statistiques concernant l’émigration, que le phénomène touche de plus en plus les femmes qui représentent près de 17 % des migrants.
Ce que juge « inacceptable » Mme Kébé, car « les conditions dans lesquelles elles vivent sont déplorables ». Sur les raison qui poussent nos compatriotes à migrer, les panelistes mettent évidence la recherche d’une terre meilleure.
Le changement est-il possible ? La réponse est apportée par la vice-présidente du Haut conseil des collectivités territoriales, Fatoumata Gaye Ndiaye. Selon elle, l’Etat compte appuyer et collaborer avec la société civile et les Ong afin de trouver une solution radicale à ce phénomène. « Nous sommes là pour solutionner les problèmes qui nous interpellent face à la migration. C’est pourquoi, le Sénégal a eu à faire un document de politique nationale de migration… Cette journée nous a permis de faire le point de la situation globale et d’évaluer cette politique de mise en œuvre. Et sachez que tout est mis en oeuvre pour la réussite de cette politique » a-t-elle assuré.
La représentante du Hcct a également assuré que le gouvernement est partant pour une grande et large collaboration avec les différents groupes, à savoir les Ong et la société civile notamment.
Le Témoin
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