Ça ne s’arrête plus. La Division nationale de lutte contre le trafic des migrants a intercepté une pirogue qui devait convoyer, depuis Bargny, 72 candidats au voyage. Si ces derniers ont été libérés, le passeur a été déféré au parquet ce vendredi. Selon un décompte établi par Libération quotidien, plus de 400 candidats au voyage ont été interceptés en l’espace d’un mois.
Dans la nuit du 15 au 16 octobre, 23 candidats à l’émigration clandestine, dont un mineur âgé de 14 ans, étaient pris par la gendarmerie nationale. Ces derniers, venus de plusieurs localités, s’apprêtaient à embarquer à partir d’une plage de Loumpoul.
Le 11 octobre passé, un départ était déjà évité à Saint-Louis. 35 candidats, et leurs embarcations, étaient immobilisés dans la langue de barbarie et au niveau de la plage se trouvant à côté plage de Zébra Bar.
Cinq jours plus tôt, le 6 octobre, 186 migrants, dont des femmes et des mineurs, tombaient en mer, au large de Mbour. Ils étaient à bord de deux pirogues. La première transportait 56 personnes qui seraient toutes de nationalité sénégalaise. 130 personnes, dont des Gambiens, étaient dans la seconde pirogue.
Le 22 septembre, la Section de Recherches de Dakar mettait la main sur 15 candidats et un convoyeur. Vingt et quatre heures plus tard, 73 migrants sénégalais réussiront à embarquer depuis Mbour.
Malheureusement pour eux, leur bateau a été intercepté dans les eaux mauritaniennes alors qu’il était prisonnier d’un vent extrêmement fort. Ils seront rapatriés au Sénégal, le 1er octobre. 73 autres candidats étaient arrêtés, par la brigade de gendarmerie de Fimela, le 17 septembre.
Ces chiffres doivent interpeller le gouvernement. Les spécialistes estiment que chaque fois qu’une embarcation est interceptée, au moins deux ont réussi à contourner le dispositif de surveillance. Ces migrants, qui n’ont plus rien à perdre, payent le plus souvent au prix de leur vie. Le 17 août dernier, 45 migrants ont trouvé la mort dans un naufrage en mer Méditerranée. Des Sénégalais faisaient partie des survivants.
Plus récemment, le 10 octobre dernier, ce sont 13 migrants, tous originaires d’Afrique subsaharienne, qui se noyaient au large de Sfax (Tunisie) en tentant la traversée.
Libération online
Dans la nuit du 15 au 16 octobre, 23 candidats à l’émigration clandestine, dont un mineur âgé de 14 ans, étaient pris par la gendarmerie nationale. Ces derniers, venus de plusieurs localités, s’apprêtaient à embarquer à partir d’une plage de Loumpoul.
Le 11 octobre passé, un départ était déjà évité à Saint-Louis. 35 candidats, et leurs embarcations, étaient immobilisés dans la langue de barbarie et au niveau de la plage se trouvant à côté plage de Zébra Bar.
Cinq jours plus tôt, le 6 octobre, 186 migrants, dont des femmes et des mineurs, tombaient en mer, au large de Mbour. Ils étaient à bord de deux pirogues. La première transportait 56 personnes qui seraient toutes de nationalité sénégalaise. 130 personnes, dont des Gambiens, étaient dans la seconde pirogue.
Le 22 septembre, la Section de Recherches de Dakar mettait la main sur 15 candidats et un convoyeur. Vingt et quatre heures plus tard, 73 migrants sénégalais réussiront à embarquer depuis Mbour.
Malheureusement pour eux, leur bateau a été intercepté dans les eaux mauritaniennes alors qu’il était prisonnier d’un vent extrêmement fort. Ils seront rapatriés au Sénégal, le 1er octobre. 73 autres candidats étaient arrêtés, par la brigade de gendarmerie de Fimela, le 17 septembre.
Ces chiffres doivent interpeller le gouvernement. Les spécialistes estiment que chaque fois qu’une embarcation est interceptée, au moins deux ont réussi à contourner le dispositif de surveillance. Ces migrants, qui n’ont plus rien à perdre, payent le plus souvent au prix de leur vie. Le 17 août dernier, 45 migrants ont trouvé la mort dans un naufrage en mer Méditerranée. Des Sénégalais faisaient partie des survivants.
Plus récemment, le 10 octobre dernier, ce sont 13 migrants, tous originaires d’Afrique subsaharienne, qui se noyaient au large de Sfax (Tunisie) en tentant la traversée.
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