Il est encore tôt pour dresser un tableau définitif, mais selon l’experte en santé publique de l’Institut, Wassila Jassat, les premières données sont encourageantes : « Alors que l’on voit le nombre de cas dépasser celui du pic de la vague Delta, les admissions dans les hôpitaux sont moitié moins importantes, et le nombre de décès a beaucoup moins augmenté par rapport à la vague précédente. »
Des résultats confirmés par une comparaison de patients atteints par le variant Omicron avec d’autres malades. Cheryl Cohen est l’une des autrices de cette étude : « Si l’on regarde sur une même période, les patients Omicron ont 80% moins de risques d’être hospitalisés, même si une fois admis ils sont autant à risque de contracter une forme grave. Et si on compare Omicron par rapport à des patients de la vague Delta, on observe une réduction de 70% de risques de développer une forme grave. »
Mais pour Cheryl Cohen, ces résultats préliminaires ne s’appliquent qu’à l’Afrique du Sud et à sa population jeune, dont 60 à 70% aurait déjà été infectée une fois par le virus selon les estimations : « Ces données ne permettent pas de déterminer si cela est dû à la vaccination, à des infections précédentes, ou à une virulence moindre du virus. Mais ce qu’on peut dire, c’est qu’en Afrique du Sud, l’épidémiologie est telle que Omicron se comporte de façon moins dangereuse. »
Les scientifiques sud-africains estiment par ailleurs que le pays aurait désormais dépassé le pic d’infections de sa quatrième vague.
Cette étude sud-africaine semble être confirmée par deux autres études menées cette fois en Grande-Bretagne et publiées mercredi. Ces dernières montrent que les infections au variant Omicron du Covid-19 sont moins susceptibles de provoquer des hospitalisations par comparaison avec le variant Delta. L'une venant d'Ecosse, l'autre d'Angleterre, ces études préliminaires ont été saluées par les experts, qui se sont toutefois montrés prudents et ont souligné que le taux de transmission élevé du variant pourrait malgré tout résulter en davantage de cas graves.
Des résultats confirmés par une comparaison de patients atteints par le variant Omicron avec d’autres malades. Cheryl Cohen est l’une des autrices de cette étude : « Si l’on regarde sur une même période, les patients Omicron ont 80% moins de risques d’être hospitalisés, même si une fois admis ils sont autant à risque de contracter une forme grave. Et si on compare Omicron par rapport à des patients de la vague Delta, on observe une réduction de 70% de risques de développer une forme grave. »
Mais pour Cheryl Cohen, ces résultats préliminaires ne s’appliquent qu’à l’Afrique du Sud et à sa population jeune, dont 60 à 70% aurait déjà été infectée une fois par le virus selon les estimations : « Ces données ne permettent pas de déterminer si cela est dû à la vaccination, à des infections précédentes, ou à une virulence moindre du virus. Mais ce qu’on peut dire, c’est qu’en Afrique du Sud, l’épidémiologie est telle que Omicron se comporte de façon moins dangereuse. »
Les scientifiques sud-africains estiment par ailleurs que le pays aurait désormais dépassé le pic d’infections de sa quatrième vague.
Cette étude sud-africaine semble être confirmée par deux autres études menées cette fois en Grande-Bretagne et publiées mercredi. Ces dernières montrent que les infections au variant Omicron du Covid-19 sont moins susceptibles de provoquer des hospitalisations par comparaison avec le variant Delta. L'une venant d'Ecosse, l'autre d'Angleterre, ces études préliminaires ont été saluées par les experts, qui se sont toutefois montrés prudents et ont souligné que le taux de transmission élevé du variant pourrait malgré tout résulter en davantage de cas graves.
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