A l’annonce de la nouvelle, les autorités locales n’ont pas caché leur soulagement. « On craignait des attroupements ou une récupération politique de l’enterrement. Nous sommes en pleine campagne électorale pour les législatives », confie un policier.
Pourtant, la mairie avait préparé l’emplacement de la tombe et mobilisé les services funéraires. Dans le petit cimetière délimité par quelques barbelés, un voisin indique l’endroit où la fosse devait être creusée. Juste à côté, une pierre tombale de marbre indique en lettres arabes vertes : « Sellami Merah, mort en 2011 », un autre membre de la famille.
Incompréhension
Vingt-quatre heures plus tôt, les conditions de cet enterrement étaient encore floues. La famille annonçait l’arrivée du corps jeudi à 14 heures à Alger. L'aéroport de la capitale confirmait. Pourtant, jeudi matin, personne n’avait encore obtenu d’autorisation pour transférer la dépouille du jeune homme.
Malgré l’incertitude, quand la Grande Mosquée de Paris rend public le refus du gouvernement algérien, c’est l’incompréhension dans la famille de Mohamed Merah. Ils vivent quelques kilomètres avant Souaghi, dans le hameau de Bezzaz, sur une petite colline juste à côté du bâtiment des gardes communaux. La maison est en brique. En face, quelques moutons et une vache se partagent l’étable.
Hamad vient juste d’arriver d’Alger, persuadé que la cérémonie aurait lieu : « Les journaux disaient que le corps devait être mis en terre ici », soupire-t-il.
Un groupe s’est formé devant la maison : des oncles et des neveux du meurtrier présumé. A demi-mot, ils avouent ne pas comprendre la décision d’Alger. « La place de Mohamed est ici », souffle un neveu. Mais il n’en dira pas plus. Les autorités lui ont demandé de garder le silence.
« On est obligés d’accepter »
Une autre partie de la famille du jeune Franco-Algérien habite à Béni Slimane, à une vingtaine de kilomètres de là. Dans la cour intérieure de sa maison, Alel Maarouf, un cousin, est résigné. Son visage est marqué : quand Mohamed venait en Algérie, il résidait dans sa maison.
L’homme aux cheveux noirs a appris la nouvelle à la télévision. Il ne sait pas ce qui a motivé le refus des autorités. « Mais on est bien obligés d’accepter, on n’a pas le choix. Et puis la terre de Dieu est grande », admet-il. Finalement, personne à Souaghi n’a réagi de façon passionnée. Peu importe leur volonté, les proches de Mohamed Merah ont compris que la décision ne leur appartenait pas.
RFI
Pourtant, la mairie avait préparé l’emplacement de la tombe et mobilisé les services funéraires. Dans le petit cimetière délimité par quelques barbelés, un voisin indique l’endroit où la fosse devait être creusée. Juste à côté, une pierre tombale de marbre indique en lettres arabes vertes : « Sellami Merah, mort en 2011 », un autre membre de la famille.
Incompréhension
Vingt-quatre heures plus tôt, les conditions de cet enterrement étaient encore floues. La famille annonçait l’arrivée du corps jeudi à 14 heures à Alger. L'aéroport de la capitale confirmait. Pourtant, jeudi matin, personne n’avait encore obtenu d’autorisation pour transférer la dépouille du jeune homme.
Malgré l’incertitude, quand la Grande Mosquée de Paris rend public le refus du gouvernement algérien, c’est l’incompréhension dans la famille de Mohamed Merah. Ils vivent quelques kilomètres avant Souaghi, dans le hameau de Bezzaz, sur une petite colline juste à côté du bâtiment des gardes communaux. La maison est en brique. En face, quelques moutons et une vache se partagent l’étable.
Hamad vient juste d’arriver d’Alger, persuadé que la cérémonie aurait lieu : « Les journaux disaient que le corps devait être mis en terre ici », soupire-t-il.
Un groupe s’est formé devant la maison : des oncles et des neveux du meurtrier présumé. A demi-mot, ils avouent ne pas comprendre la décision d’Alger. « La place de Mohamed est ici », souffle un neveu. Mais il n’en dira pas plus. Les autorités lui ont demandé de garder le silence.
« On est obligés d’accepter »
Une autre partie de la famille du jeune Franco-Algérien habite à Béni Slimane, à une vingtaine de kilomètres de là. Dans la cour intérieure de sa maison, Alel Maarouf, un cousin, est résigné. Son visage est marqué : quand Mohamed venait en Algérie, il résidait dans sa maison.
L’homme aux cheveux noirs a appris la nouvelle à la télévision. Il ne sait pas ce qui a motivé le refus des autorités. « Mais on est bien obligés d’accepter, on n’a pas le choix. Et puis la terre de Dieu est grande », admet-il. Finalement, personne à Souaghi n’a réagi de façon passionnée. Peu importe leur volonté, les proches de Mohamed Merah ont compris que la décision ne leur appartenait pas.
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