Une demande non justifiée. C’est en ces termes que la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a rejeté la requête des opposants, dans une ordonnance datée du 28 novembre, et rendue publique le week-end dernier.
Ces derniers souhaitaient que la CDHP prenne « des mesures provisoires » afin d’exiger des autorités ivoiriennes qu’elles suspendent sans attendre les travaux d’installation des divers organes de la Commission électorale indépendante. Objectif : laisser à la Cour le temps de juger de l’impartialité de l’instance électorale.
Réunis ce lundi 9 décembre, les représentants de l’État ivoirien enfoncent le clou. « Il aurait fallu que le contracteur fasse la preuve que le maintien de cette loi est de nature à créer une situation irréparable, estime l’avocat et député de la majorité Me Abdoulaye Ben Méité. Et la Cour a estimé que tous les arguments qui ont été avancés ne constituaient, en réalité, que des allégations de nature superfétatoire, puisque cela n’a pas pu atteindre l’objectif qui était visé. »
Pas de jugement définitif
Dans cette bataille de communication, l’avocat du PDCI, Me Gohoré Émile Suy Bi, a insisté en rappelant dans un courrier que la récente décision de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples n’est pas un jugement définitif sur le fond de l’affaire. À savoir, la légitimité ou non de la nouvelle Commission électorale.
Ces derniers souhaitaient que la CDHP prenne « des mesures provisoires » afin d’exiger des autorités ivoiriennes qu’elles suspendent sans attendre les travaux d’installation des divers organes de la Commission électorale indépendante. Objectif : laisser à la Cour le temps de juger de l’impartialité de l’instance électorale.
Réunis ce lundi 9 décembre, les représentants de l’État ivoirien enfoncent le clou. « Il aurait fallu que le contracteur fasse la preuve que le maintien de cette loi est de nature à créer une situation irréparable, estime l’avocat et député de la majorité Me Abdoulaye Ben Méité. Et la Cour a estimé que tous les arguments qui ont été avancés ne constituaient, en réalité, que des allégations de nature superfétatoire, puisque cela n’a pas pu atteindre l’objectif qui était visé. »
Pas de jugement définitif
Dans cette bataille de communication, l’avocat du PDCI, Me Gohoré Émile Suy Bi, a insisté en rappelant dans un courrier que la récente décision de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples n’est pas un jugement définitif sur le fond de l’affaire. À savoir, la légitimité ou non de la nouvelle Commission électorale.
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