Le mouvement de contestation ne bénéficie pas du même soutien qu'au printemps 2016, lors de la mobilisation contre la loi El-Khomri. Seules, Solidaire, la FSU et l'Unef ont appelé à la mobilisation aujourd'hui aux côtés de la CGT. Pourtant,Philipe Martinez, secrétaire général de la CGT, veut croire à un mouvement d'ampleur dans un contexte de mécontentement et de baisse de popularité d’Emmanuel Macron.
FO se désolidarise
Malgré la grogne depuis la publication des ordonnances, FO s'est désolidarisée, alors que les deux organisations avaient présenté un front uni contre la loi El-Khomri. Cela agace d’ailleurs une partie des militants de Force ouvrière, en désaccord avec son secrétaire général Jean Claude Mailly. Ce dernier estime qu'il ne faut pas « user » les forces maintenant, car « on en aura peut-être besoin demain ». Il s’agit pour lui des discussions sur la réforme de l'assurance chômage, les retraites et la formation professionnelle. De nombreuses unions départementales FO ont pourtant décidé de défiler aux côtés de la CGT. Ils ne comprennent pas que leur direction nationale ne s'associe pas à l'appel.
La CFDT ne défile pas non plus, malgré sa déception face à la réforme, de même que la CFE-CGC qui est pourtant en colère contre les ordonnances.
Des doutes sur l’efficacité des manifestations
Les syndicats qui préfèrent continuer à négocier doutent de l’efficacité de la contestation.« Depuis 1995, les grandes mobilisations sociales n'ont pas remporté de victoire face à un gouvernement et ça fait 22 ans », estimeStéphane Sirot, historien, spécialiste du mouvement syndical. Les syndicats avancent, certes, en ordre dispersé, mais cela n’aura pas d’impact sur l'ampleur de la mobilisation. Car ce qui crée une mobilisation c’est le mécontentement de la société, c'est la réaction des citoyens et des salariés.
D’autant que l’opposition contre la réforme du Code du travail n’est pas que syndicale, elle est également politique. La contestation est soutenue par l’opposition de gauche. La France insoumise soutient l’appel de la CGT, même si elle organise sa propre mobilisation à une autre date, le 23 septembre. Pour Stéphane Sirot, « L’enjeu est maintenant de voir comment ces deux mobilisations vont s’articuler à l’avenir ».
La détermination de Macron
La contestation d’aujourd’hui sera donc un test pour la CGT, mais aussi pour le président Emmanuel Macron, qui affiche sa détermination à réformer et à ne pas plier face à la rue.
FO se désolidarise
Malgré la grogne depuis la publication des ordonnances, FO s'est désolidarisée, alors que les deux organisations avaient présenté un front uni contre la loi El-Khomri. Cela agace d’ailleurs une partie des militants de Force ouvrière, en désaccord avec son secrétaire général Jean Claude Mailly. Ce dernier estime qu'il ne faut pas « user » les forces maintenant, car « on en aura peut-être besoin demain ». Il s’agit pour lui des discussions sur la réforme de l'assurance chômage, les retraites et la formation professionnelle. De nombreuses unions départementales FO ont pourtant décidé de défiler aux côtés de la CGT. Ils ne comprennent pas que leur direction nationale ne s'associe pas à l'appel.
La CFDT ne défile pas non plus, malgré sa déception face à la réforme, de même que la CFE-CGC qui est pourtant en colère contre les ordonnances.
Des doutes sur l’efficacité des manifestations
Les syndicats qui préfèrent continuer à négocier doutent de l’efficacité de la contestation.« Depuis 1995, les grandes mobilisations sociales n'ont pas remporté de victoire face à un gouvernement et ça fait 22 ans », estimeStéphane Sirot, historien, spécialiste du mouvement syndical. Les syndicats avancent, certes, en ordre dispersé, mais cela n’aura pas d’impact sur l'ampleur de la mobilisation. Car ce qui crée une mobilisation c’est le mécontentement de la société, c'est la réaction des citoyens et des salariés.
D’autant que l’opposition contre la réforme du Code du travail n’est pas que syndicale, elle est également politique. La contestation est soutenue par l’opposition de gauche. La France insoumise soutient l’appel de la CGT, même si elle organise sa propre mobilisation à une autre date, le 23 septembre. Pour Stéphane Sirot, « L’enjeu est maintenant de voir comment ces deux mobilisations vont s’articuler à l’avenir ».
La détermination de Macron
La contestation d’aujourd’hui sera donc un test pour la CGT, mais aussi pour le président Emmanuel Macron, qui affiche sa détermination à réformer et à ne pas plier face à la rue.
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