Le chef de la junte en Guinée, le général Mamadi Doumbouya, a ordonné jeudi 10 octobre le retour sans délai au pays de ses ministres en déplacement à l’étranger. Il a aussi interdit à ces derniers de sortir du pays à compter « de ce jour [jeudi] et jusqu’au 31 décembre, sauf accord exceptionnel du chef de l’Etat », dans une note publiée jeudi soir par le secrétaire général du gouvernement.
« Sur instruction du président de la République, Mamadi Doumbouya, il est demandé à tous les ministres en mission à l’étranger d’y mettre fin et de regagner le territoire national toute activité cessante », précise le document. Plusieurs ministres étaient en déplacement à l’étranger au moment de la publication de la note.
Le porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, a justifié cette décision par la « nécessité de rationaliser les dépenses publiques ». Cette mesure « renforce l’efficacité gouvernementale tout en assurant une gestion optimale des ressources de l’Etat », a-t-il souligné à l’Agence France-Presse (AFP), arguant que les cadres des départements ainsi que les représentations diplomatiques étaient en mesure de représenter leur pays à l’étranger.
L’ancien colonel Mamadi Doumbouya, aujourd’hui investi président et promu général, a pris le pouvoir par la force en Guinée, en septembre 2021. La junte s’était initialement engagée sous la pression internationale à céder la place d’ici à la fin de 2024 à des civils élus. Elle a fait savoir depuis qu’elle manquerait à sa promesse. Plusieurs de ses représentants se sont dits récemment favorables à une candidature de M. Doumbouya à la prochaine élection présidentielle.
« Sur instruction du président de la République, Mamadi Doumbouya, il est demandé à tous les ministres en mission à l’étranger d’y mettre fin et de regagner le territoire national toute activité cessante », précise le document. Plusieurs ministres étaient en déplacement à l’étranger au moment de la publication de la note.
Le porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, a justifié cette décision par la « nécessité de rationaliser les dépenses publiques ». Cette mesure « renforce l’efficacité gouvernementale tout en assurant une gestion optimale des ressources de l’Etat », a-t-il souligné à l’Agence France-Presse (AFP), arguant que les cadres des départements ainsi que les représentations diplomatiques étaient en mesure de représenter leur pays à l’étranger.
L’ancien colonel Mamadi Doumbouya, aujourd’hui investi président et promu général, a pris le pouvoir par la force en Guinée, en septembre 2021. La junte s’était initialement engagée sous la pression internationale à céder la place d’ici à la fin de 2024 à des civils élus. Elle a fait savoir depuis qu’elle manquerait à sa promesse. Plusieurs de ses représentants se sont dits récemment favorables à une candidature de M. Doumbouya à la prochaine élection présidentielle.
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