Le climat sécuritaire d’Haïti s’est largement détérioré ces derniers jours. Des affrontements entre bandes armées ont eu lieu dans plusieurs quartiers de Port-au-Prince. Ces actes se sont même étendus dans d’autres quartiers qui étaient, jusque-là, moins touchés par l’insécurité qui sévit dans le pays.
Les bandes rivales s’affrontent et certains résidents ont dû fuir leur domicile pour échapper à la fureur des gangs sans savoir où se réfugier. Pas seulement à Port-au-Prince. Des tirs ont également été signalés dans la commune de la Croix-des-Bouquets.
Durant le week-end, le secteur de Bel Air a de nouveau été secoué par les détonations des armes à feu. Les actes des bandits se sont même étendus dans des endroits huppés d'Haïti. Les gangs pénètrent dans des maisons et enlèvent des résidents. À Fort Jacques, lieu historique et touristique du pays, des hommes armés ont incendié le sous-commissariat de la zone.
Dans le centre de la capitale haïtienne, les cas d’enlèvements s’accumulent également. Une écolière et son père ont été enlevés jeudi devant la barrière principale d'un établissement scolaire au moment où il déposait sa fille à l’école. Un professeur, sa femme, son enfant et deux autres personnes qui les accompagnaient ont également été kidnappés dans la même journée.
Les heurts entre bandes armées dans les quartiers de la capitale haïtienne ont provoqué le déplacement de nombreuses familles. Les Haïtiens vivent dans la plus grande inquiétude, craignant les balles perdues des bandits.
Selon plusieurs organisations civiles haïtiennes, les groupes criminels contrôlent désormais l'ensemble de la capitale. En octobre dernier, le gouvernement provisoire avait réclamé l'intervention d'une force militaire étrangère dans le pays. Mais au lieu de répondre à cette demande, la communauté internationale multiplient des promesses et des gestes pour renforcer la police nationale d'Haïti. « Les gangs gagnent du terrain, ils se renforcent. Donc plus on perd du temps et plus ce sera difficile pour la police haïtienne de rétablir l'ordre, estime Maître Gédéon Jean, qui dirige le Centre d’analyse et de recherche en droits de l’homme en Haïti.
Aujourd'hui, l'international doit prendre la décision nécessaire. Je parle en particulier de la France, des États-Unis et du Canada qui sont les premiers à décider concernant la situation en Haïti. Ils ont une responsabilité de rétablir la sécurité. Et je reprends cette phrase d'Emmanuel Macron : "la sécurité est avant tout une question de moyens et non de postures." On a besoin d'hommes au sol, d'une force internationale pour accompagner la police pour mener des opérations. Et non pas de promesses et de conférences. »
Les bandes rivales s’affrontent et certains résidents ont dû fuir leur domicile pour échapper à la fureur des gangs sans savoir où se réfugier. Pas seulement à Port-au-Prince. Des tirs ont également été signalés dans la commune de la Croix-des-Bouquets.
Durant le week-end, le secteur de Bel Air a de nouveau été secoué par les détonations des armes à feu. Les actes des bandits se sont même étendus dans des endroits huppés d'Haïti. Les gangs pénètrent dans des maisons et enlèvent des résidents. À Fort Jacques, lieu historique et touristique du pays, des hommes armés ont incendié le sous-commissariat de la zone.
Dans le centre de la capitale haïtienne, les cas d’enlèvements s’accumulent également. Une écolière et son père ont été enlevés jeudi devant la barrière principale d'un établissement scolaire au moment où il déposait sa fille à l’école. Un professeur, sa femme, son enfant et deux autres personnes qui les accompagnaient ont également été kidnappés dans la même journée.
Les heurts entre bandes armées dans les quartiers de la capitale haïtienne ont provoqué le déplacement de nombreuses familles. Les Haïtiens vivent dans la plus grande inquiétude, craignant les balles perdues des bandits.
Selon plusieurs organisations civiles haïtiennes, les groupes criminels contrôlent désormais l'ensemble de la capitale. En octobre dernier, le gouvernement provisoire avait réclamé l'intervention d'une force militaire étrangère dans le pays. Mais au lieu de répondre à cette demande, la communauté internationale multiplient des promesses et des gestes pour renforcer la police nationale d'Haïti. « Les gangs gagnent du terrain, ils se renforcent. Donc plus on perd du temps et plus ce sera difficile pour la police haïtienne de rétablir l'ordre, estime Maître Gédéon Jean, qui dirige le Centre d’analyse et de recherche en droits de l’homme en Haïti.
Aujourd'hui, l'international doit prendre la décision nécessaire. Je parle en particulier de la France, des États-Unis et du Canada qui sont les premiers à décider concernant la situation en Haïti. Ils ont une responsabilité de rétablir la sécurité. Et je reprends cette phrase d'Emmanuel Macron : "la sécurité est avant tout une question de moyens et non de postures." On a besoin d'hommes au sol, d'une force internationale pour accompagner la police pour mener des opérations. Et non pas de promesses et de conférences. »
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