Les images qui circulent dans la presse locale montrent un bâtiment encore debout et ne laissant pas apparaître de traces de l'incendie depuis l'extérieur mais à l'intérieur de cette église, située au centre de Benghazi, une bonne partie des objets, mangés par les flammes, n'ont pu être sauvés par les pompiers. Quelques icônes ont été noircies par la fumée.
Et ce n'est pas la première fois que ce bâtiment est pris pour cible. Fin février dernier, un groupe armé non identifié y faisait irruption, tirait en l'air avant d'agresser le prêtre Paul Isaac et son adjoint. A l'époque, le gouvernement avait condamné cet acte tout en annonçant la création d'une commission interministérielle pour débusquer les auteurs et surtout protéger le lieu et les fidèles qui l'occupent.
Une protection qui visiblement n'avait pas encore été mise en place ce jeudi 14 mars. Les auteurs ne sont pas connus mais d'après la presse locale, plusieurs témoins ont évoqué des assaillants arborant des drapeaux noirs, symbole des groupes salafistes.
Depuis plusieurs semaines, la Libye vit au rythme des menaces envers la minorité chrétienne, composée majoritairement de coptes venus d'Egypte. L'attaque de jeudi n'aurait fait aucune victime, sauf peut-être la paix qui régissait depuis des décennies les rapports entre les chrétiens et les autres Libyens.
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