Ce ne sont que des chiffres, mais ils parlent de points d'eau qui disparaissent, d'agriculture devenue impossible, de bétail famélique qui meurt et pourrit dans la brousse.
Avec deux années sans pluie au Somaliland, dans le nord du pays, des villages inaccessibles aux humanitaires dans le sud, la situation en Somalie s'est considérablement aggravée depuis quelques mois. « En Somalie en général, on entend parler de plus d'un million de personnes qui fait face à une crise, 43 000 en situation d'urgence et 3,9 millions de personnes en situation de stress au niveau de la sécurité alimentaire. La situation est très grave et si on ne le prend pas en situation, elle risque de s'aggraver encore plus », témoigne Abdurahman Sharif, directeur du Consortium des ONG humanitaires intervenant en Somalie.
Mais d'autres crises monopolisent l'attention de la communauté internationale, insiste-t-il, ce qui risque de mener au désastre. « Le problème, c'est qu'il y a d'autres priorités humanitaires. N'oublions pas qu'en 2011, on a fait face à une famine. Après cette famine, on a dit qu'on ne voulait pas répéter les mêmes erreurs. Quel meilleur moyen pour ne pas les répéter que de répondre maintenant avant que la situation ne s'aggrave ? Si on répond maintenant, cela nous coûtera beaucoup moins cher que si l'on répond dans plusieurs mois, quand la situation sera encore plus grave », poursuit le directeur du Consortium.
Et la situation alimentaire risque d'être encore plus fragilisée par le rapatriement programmé des réfugiés somaliens vivant dans le camp de Dadaab, au Kenya.
Avec deux années sans pluie au Somaliland, dans le nord du pays, des villages inaccessibles aux humanitaires dans le sud, la situation en Somalie s'est considérablement aggravée depuis quelques mois. « En Somalie en général, on entend parler de plus d'un million de personnes qui fait face à une crise, 43 000 en situation d'urgence et 3,9 millions de personnes en situation de stress au niveau de la sécurité alimentaire. La situation est très grave et si on ne le prend pas en situation, elle risque de s'aggraver encore plus », témoigne Abdurahman Sharif, directeur du Consortium des ONG humanitaires intervenant en Somalie.
Mais d'autres crises monopolisent l'attention de la communauté internationale, insiste-t-il, ce qui risque de mener au désastre. « Le problème, c'est qu'il y a d'autres priorités humanitaires. N'oublions pas qu'en 2011, on a fait face à une famine. Après cette famine, on a dit qu'on ne voulait pas répéter les mêmes erreurs. Quel meilleur moyen pour ne pas les répéter que de répondre maintenant avant que la situation ne s'aggrave ? Si on répond maintenant, cela nous coûtera beaucoup moins cher que si l'on répond dans plusieurs mois, quand la situation sera encore plus grave », poursuit le directeur du Consortium.
Et la situation alimentaire risque d'être encore plus fragilisée par le rapatriement programmé des réfugiés somaliens vivant dans le camp de Dadaab, au Kenya.
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