Le 7 avril 2017, Donald Trump était sans doute allé au plus facile. Avec le tir de 59 missiles de croisière contre une base militaire syrienne, au lendemain du bombardement au gaz sarin de la petite ville de Khan Cheikhoun contrôlée par la rébellion, qui avait fait 87 morts, le président des Etats-Unis avait restauré à moindre compte une « ligne rouge » à ne pas franchir à propos de ces armes non conventionnelles.
Le nouveau recours à des gaz imputé au régime, le 7 avril 2018, à Douma, dans la banlieue rebelle de la Ghouta occidentale, près de Damas, a forcé Washington à envisager une réponse plus dissuasive. Le 9 avril, le dernier ambassadeur américain en Syrie, Robert Ford, avait jugé « impossible de dissuader [le président syrien Bachar Al-] Assad d’utiliser ces armes à moins qu’il ne paye un prix militaire. Et donc la seule façon d’établir la dissuasion est de le faire souffrir militairement », avait-il expliqué à la radio publique NPR.
« Une frappe unique ne suffira pas, car il cessera d’utiliser des armes chimiques pendant une semaine ou deux, ou un mois ou deux, puis il recommencera. Le président doit être prêt pour une campagne soutenue. Et il doit l’expliquer au public américain, et il doit l’expliquer à nos alliés et aux autres pays de la région là-bas », avait poursuivi l’ambassadeur.
« Aucune décision finale n’a été prise »
Après avoir entretenu l’impression d’une riposte imminente, Donald Trump a semblé se raviser, jeudi 12 avril : « Cela pourrait être bientôt ou pas », a-t-il lancé dans un Tweet matinal. « Nous aurons des décisions à prendre quand nous le jugerons le plus utile et le plus efficace », a pour sa part déclaré sur TF1 son homologue français, Emmanuel Macron, également en première ligne sur le sujet. Le président français a rassuré « avoir la preuve que des armes chimiques ont été utilisées, au moins du chlore, et qu’elles ont été utilisées par le régime ».
Le nouveau recours à des gaz imputé au régime, le 7 avril 2018, à Douma, dans la banlieue rebelle de la Ghouta occidentale, près de Damas, a forcé Washington à envisager une réponse plus dissuasive. Le 9 avril, le dernier ambassadeur américain en Syrie, Robert Ford, avait jugé « impossible de dissuader [le président syrien Bachar Al-] Assad d’utiliser ces armes à moins qu’il ne paye un prix militaire. Et donc la seule façon d’établir la dissuasion est de le faire souffrir militairement », avait-il expliqué à la radio publique NPR.
« Une frappe unique ne suffira pas, car il cessera d’utiliser des armes chimiques pendant une semaine ou deux, ou un mois ou deux, puis il recommencera. Le président doit être prêt pour une campagne soutenue. Et il doit l’expliquer au public américain, et il doit l’expliquer à nos alliés et aux autres pays de la région là-bas », avait poursuivi l’ambassadeur.
« Aucune décision finale n’a été prise »
Après avoir entretenu l’impression d’une riposte imminente, Donald Trump a semblé se raviser, jeudi 12 avril : « Cela pourrait être bientôt ou pas », a-t-il lancé dans un Tweet matinal. « Nous aurons des décisions à prendre quand nous le jugerons le plus utile et le plus efficace », a pour sa part déclaré sur TF1 son homologue français, Emmanuel Macron, également en première ligne sur le sujet. Le président français a rassuré « avoir la preuve que des armes chimiques ont été utilisées, au moins du chlore, et qu’elles ont été utilisées par le régime ».
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