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En représailles au projet de destitution de Wade : des leaders de l’opposition menacés de prison à vie

La saisine du Conseil Constitutionnel par l’opposition pour constater l’inaptitude du chef de l’Etat à continuer à diriger le pays est loin d’être du goût du pouvoir. D’un ton ferme maculé de menaces, l’avocat du gouvernement prévient qu’une telle action déclencherait «immédiatement» des poursuites contre les signataires d’une requête auprès du conseil constitutionnel.



En représailles au projet de destitution de Wade : des leaders de l’opposition menacés de prison à vie
Le pouvoir est irrité par cette affaire de recours auprès du Conseil constitutionnel pour la destitution du président de la République. L’avocat de l’Etat, par ailleurs conseiller spécial du chef de l’Etat, Me Ousmane Sèye est monté au créneau pour menacer ouvertement les leaders de la Coalition Bennoo Siggil Senegaal.

«J’avertis l’opposition devant l’opinion nationale et internationale. Le jour où des partis politiques vont déposer une requête auprès du Conseil constitutionnel pour constater l’empêchement ou la démission du président de la République, ce jour même une plainte sera déposée pour le compte de l’Etat du Sénégal entre les mains du procureur de la République sur le fondement des articles 72 et 80 du code pénal et que les personnes signataires d’une telle requête seront traduites devant le procureur et devant le tribunal pour être poursuivi. Nous sommes dans un pays démocratique, où règne la loi», a martelé l’avocat de l’Etat.

Me Ousmane Sèye a, ainsi, expliqué : «il n’y a aucune raison, aucune base légale pour saisir le Conseil constitutionnel. Les personnes et les partis politiques qui ont décidé de saisir le Conseil constitutionnel n’ont pas qualité à saisir le Conseil constitutionnel dans ce cas d’espèce. Ce que les partis politiques ont envisagé de faire est un délit qui est puni par les articles 72 et 80 du code pénal». L’avocat de l’Etat de préciser : «il s’agit d’un attentat, d’un complot contre la sécurité publique, contre l’Etat puni de la peine des travaux forcés à perpétuité par le code pénal».

Il s’agit aussi d’un délit qui est prévu et puni par l’article 80 parce que ce sont des actes et manœuvres qui compromettent gravement la sécurité publique, qui jette le discrédit sur les institutions de l’Etat.

Le conseiller spécial d’Abdoulaye Wade a indiqué que seul le président de la République lui-même et le président du Sénat sont autorisés par l’article 47 de la Constitution de saisir le Conseil constitutionnel pour qu’il constate la démission du chef de l’Etat.

Jean Louis Djiba

Vendredi 8 Janvier 2010 - 00:39


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1.Posté par Oumar le 08/01/2010 17:54
Il est fort cet avocat alimentaire. Il dit que le président peut saisir le Conseil constitutionnel pour qu'il constate sa propore démission. Wade donnera le fouet au Conseil constitutionnel pour se faire fouetter ?mais où a t-il appris le droit. Et d'ailleurs qui parle de démission. Wade n'a pas démissionné. et les sénégalais constatent qu'il n'est plus en capacité de gouverner. donc c'est un cas d'empêchement qui est évoqué par de démission.
espèce de thiouné

2.Posté par idy le 09/01/2010 22:55
c est pas tes menaces qui nous ferons reculé. si tu aime ton pays comme tu le pretend , tu dervrai te joindre a cette visant à destituer maitre wade. a moins que tu parle pour sauver ton fromage.le senegal ne peut plus se permettre de conserver un president qui ne jouis pas de ses facultés mentales.un president toké,on a as besoin.la place de wade est a l hopital et non au palais.

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