L'actualisation du Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (Dpbep) révèle une augmentation significative de l'endettement des entreprises publiques du Sénégal. En 2022, la dette financière totale a atteint 2 332 milliards de FCFA , marquant une hausse de 37 % par rapport à 2021. Cette situation soulève des questions sur la soutenabilité financière de plusieurs secteurs clés, notamment l'énergie, le transport et la logistique, souligne Libération.
À en croire le journal, avec une dette représentant 47 % du total, le secteur de l'énergie est le plus lourdement endetté parmi les entreprises publiques. "Ce chiffre est largement attribué à Petrosen , dont la dette a bondi à 630 milliards de FCFA , contribuant à 44 % de l'augmentation globale de l'endettement. La Société Africaine de Raffinage (SAR) et la Senelec, également actrices majeures dans ce secteur, ont vu leurs immobilisations et leurs besoins de financement croître, en partie en raison des projets pétro-gaziers stratégiques du Sénégal."
Dans le secteur des infrastructures et de l'habitat, la Société de gestion et de promotion des zones d'activités (Sogepa) se démarque par un niveau d'endettement préoccupant. Avec 322,5 milliards de FCFA , la Sogepa représente 15 % de l'endettement total des entreprises publiques. Ce niveau élevé s'explique par son rôle stratégique dans le financement et le développement d'infrastructures critiques, bien que son résultat d'exploitation reste négatif.
Malgré une recapitalisation notable de la SAR à hauteur de 64 milliards de FCFA , les capitaux propres des entreprises publiques n'ont progressé que de 6 % en 2022. Cette augmentation, bien que positive, reste insuffisante pour compenser la forte croissance de la dette financière. , laissant planer des incertitudes sur la capacité des entreprises à maintenir un équilibre financier à moyen terme.
Le Dpbep souligne " la nécessité d'une stratégie de financement mieux ciblée pour limiter les risques liés à l'endettement croissant. Le recours à des financements concessionnels et le développement de mécanismes domestiques en monnaie locale sont préconisés pour améliorer la soutenabilité de la dette." Cependant, cette stratégie devra être accompagnée d'une gestion rigoureuse des projets financés, notamment dans le secteur énergétique, où les investissements pétroliers et gaziers pèsent lourdement sur les bilans.
À en croire le journal, avec une dette représentant 47 % du total, le secteur de l'énergie est le plus lourdement endetté parmi les entreprises publiques. "Ce chiffre est largement attribué à Petrosen , dont la dette a bondi à 630 milliards de FCFA , contribuant à 44 % de l'augmentation globale de l'endettement. La Société Africaine de Raffinage (SAR) et la Senelec, également actrices majeures dans ce secteur, ont vu leurs immobilisations et leurs besoins de financement croître, en partie en raison des projets pétro-gaziers stratégiques du Sénégal."
Dans le secteur des infrastructures et de l'habitat, la Société de gestion et de promotion des zones d'activités (Sogepa) se démarque par un niveau d'endettement préoccupant. Avec 322,5 milliards de FCFA , la Sogepa représente 15 % de l'endettement total des entreprises publiques. Ce niveau élevé s'explique par son rôle stratégique dans le financement et le développement d'infrastructures critiques, bien que son résultat d'exploitation reste négatif.
Malgré une recapitalisation notable de la SAR à hauteur de 64 milliards de FCFA , les capitaux propres des entreprises publiques n'ont progressé que de 6 % en 2022. Cette augmentation, bien que positive, reste insuffisante pour compenser la forte croissance de la dette financière. , laissant planer des incertitudes sur la capacité des entreprises à maintenir un équilibre financier à moyen terme.
Le Dpbep souligne " la nécessité d'une stratégie de financement mieux ciblée pour limiter les risques liés à l'endettement croissant. Le recours à des financements concessionnels et le développement de mécanismes domestiques en monnaie locale sont préconisés pour améliorer la soutenabilité de la dette." Cependant, cette stratégie devra être accompagnée d'une gestion rigoureuse des projets financés, notamment dans le secteur énergétique, où les investissements pétroliers et gaziers pèsent lourdement sur les bilans.
Autres articles
-
Bilan économique 2023 : le Sénégal enregistre une croissance modérée avec un chiffre affaire atteignant 21 032,9 milliards de francs CFA
-
Gestion des recettes issues des industries extractives en 2022 : les troublantes révélations de la Cour des comptes
-
Dette publique du Sénégal : une hausse de 15 % prévue en 2024 (Rapport)
-
Croissance économique : Le Sénégal parmi les leaders mondiaux en 2025 (rapport)
-
Sénégal : la dette extérieure atteint 32,8 milliards de dollars en 2023, avec une hausse de la dette privée