
La Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) a publié sa note de conjoncture du 4ᵉ trimestre 2024 sur les principaux indicateurs des finances publiques du Sénégal. Le rapport souligne « une progression modérée des recettes budgétaires (+2,3%), couplée à une réduction des dépenses (-1,2%), entraînant une légère amélioration du déficit budgétaire, qui s’établit à 10,6% du Produit intérieur brut (PIB) contre 12,2% en 2023. »
Le document exploité par PressAfrik indique que « les recettes mobilisées atteignent 3 942,7 milliards de francs CFA à fin décembre 2024, portées par une augmentation des recettes fiscales (+7,0%) à 3 698,4 milliards de francs CFA. » Cette performance est attribuée à l'amélioration du recouvrement de plusieurs impôts à savoir « impôt sur le revenu, les bénéfices et les gains en capital : +92,7 milliards ; Impôt sur les biens et services : +82,2 milliards ; Impôt sur le commerce extérieur et les transactions : +59,6 milliards. »
L'impôt sur les sociétés (IS) a particulièrement progressé grâce aux secteurs tertiaire et secondaire, notamment les télécommunications, les services portuaires, les banques, les assurances, le commerce pétrolier et l’énergie. En revanche, « les recettes non fiscales chutent de 14,7%, principalement en raison d’une baisse des redevances radioélectriques (-42,3%), des revenus du domaine (-25,5%), et des dividendes (-5,8%). »
Les dons, qui constituaient une source de financement non négligeable, ont enregistré un recul de 65,2% pour s’établir à 65,6 milliards de francs CFA, conséquence de l’absence de dons budgétaires et de la suspension du programme avec le FMI. Les dépenses publiques, quant à elles, s’élèvent à 6 070,7 milliards de francs CFA, soit une baisse de 74 milliards (-1,2%) par rapport à 2023. Cette contraction résulte principalement d’une diminution des investissements en capital, qui ont chuté de 4,6%, avec une baisse des investissements sur ressources externes (-5,4%) et internes (-3,5%).
En revanche, certaines dépenses ont fortement progressé : « Les charges d’intérêts sur la dette publique : +44,5%, atteignant 822,3 milliards de francs CFA ; Les transferts et subventions : +21,1%, à 1 459,4 milliards de francs CFA ; La masse salariale : +8,8%, atteignant 1 402,5 milliards de francs CFA. » Grâce à l’augmentation des recettes fiscales et à la baisse des dépenses, le déficit budgétaire (dons compris) se réduit légèrement à 2 128 milliards de francs CFA (10,6% du PIB) contre 2 291 milliards en 2023 (12,2% du PIB).
Selon la note, la situation budgétaire s’est légèrement améliorée, la baisse des investissements publics pourrait ralentir la croissance économique. La forte hausse des charges de la dette publique et des subventions représente également un défi majeur pour l’équilibre budgétaire.
Le document exploité par PressAfrik indique que « les recettes mobilisées atteignent 3 942,7 milliards de francs CFA à fin décembre 2024, portées par une augmentation des recettes fiscales (+7,0%) à 3 698,4 milliards de francs CFA. » Cette performance est attribuée à l'amélioration du recouvrement de plusieurs impôts à savoir « impôt sur le revenu, les bénéfices et les gains en capital : +92,7 milliards ; Impôt sur les biens et services : +82,2 milliards ; Impôt sur le commerce extérieur et les transactions : +59,6 milliards. »
L'impôt sur les sociétés (IS) a particulièrement progressé grâce aux secteurs tertiaire et secondaire, notamment les télécommunications, les services portuaires, les banques, les assurances, le commerce pétrolier et l’énergie. En revanche, « les recettes non fiscales chutent de 14,7%, principalement en raison d’une baisse des redevances radioélectriques (-42,3%), des revenus du domaine (-25,5%), et des dividendes (-5,8%). »
Les dons, qui constituaient une source de financement non négligeable, ont enregistré un recul de 65,2% pour s’établir à 65,6 milliards de francs CFA, conséquence de l’absence de dons budgétaires et de la suspension du programme avec le FMI. Les dépenses publiques, quant à elles, s’élèvent à 6 070,7 milliards de francs CFA, soit une baisse de 74 milliards (-1,2%) par rapport à 2023. Cette contraction résulte principalement d’une diminution des investissements en capital, qui ont chuté de 4,6%, avec une baisse des investissements sur ressources externes (-5,4%) et internes (-3,5%).
En revanche, certaines dépenses ont fortement progressé : « Les charges d’intérêts sur la dette publique : +44,5%, atteignant 822,3 milliards de francs CFA ; Les transferts et subventions : +21,1%, à 1 459,4 milliards de francs CFA ; La masse salariale : +8,8%, atteignant 1 402,5 milliards de francs CFA. » Grâce à l’augmentation des recettes fiscales et à la baisse des dépenses, le déficit budgétaire (dons compris) se réduit légèrement à 2 128 milliards de francs CFA (10,6% du PIB) contre 2 291 milliards en 2023 (12,2% du PIB).
Selon la note, la situation budgétaire s’est légèrement améliorée, la baisse des investissements publics pourrait ralentir la croissance économique. La forte hausse des charges de la dette publique et des subventions représente également un défi majeur pour l’équilibre budgétaire.
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