C'est une première depuis le début de l'épidémie. Dans un communiqué, le préfet de La Réunion et l'Agence régionale de santé (ARS) ont exprimé leurs condoléances et déploré le décès de deux personnes de l'épidémie de chikungunya, survenu la semaine dernière.
Après plusieurs mois d’intensification, la situation sanitaire sur l’île devient de plus en plus préoccupante, avec plus de 8 500 cas « autochtones », c'est-à-dire non importés, enregistrés. Les autorités soulignent que l’épidémie « s’est intensifiée ces dernières semaines et s’étend désormais à tout le territoire ».
Le dernier bilan sanitaire, publié mercredi, fait état de 2 888 cas de chikungunya entre le 3 et le 9 mars. Bien que la situation ne perturbe pas encore le fonctionnement des établissements hospitaliers, 77 patients ont été admis aux urgences durant cette période. Depuis août 2024, 24 personnes ont été hospitalisées, dont trois cas graves.
Face à cette situation, le préfet de l’île a activé la phase 4 du plan Orsec, correspondant à une « épidémie de moyenne intensité ». En réponse, environ 150 agents de lutte anti-vectorielle, soutenus par les équipes des communes, sont mobilisés quotidiennement pour mener des actions de démoustication. La préfecture et l’ARS recommandent également la vaccination, en priorité pour les personnes vulnérables.
Jusqu'à cette épidémie, aucun cas de chikungunya n’avait été signalé à La Réunion depuis 2010. La précédente épidémie, survenue en 2005-2006, avait touché près de 260 000 personnes, soit un tiers de la population de l'île, et causé la mort de 225 personnes.
Après plusieurs mois d’intensification, la situation sanitaire sur l’île devient de plus en plus préoccupante, avec plus de 8 500 cas « autochtones », c'est-à-dire non importés, enregistrés. Les autorités soulignent que l’épidémie « s’est intensifiée ces dernières semaines et s’étend désormais à tout le territoire ».
Le dernier bilan sanitaire, publié mercredi, fait état de 2 888 cas de chikungunya entre le 3 et le 9 mars. Bien que la situation ne perturbe pas encore le fonctionnement des établissements hospitaliers, 77 patients ont été admis aux urgences durant cette période. Depuis août 2024, 24 personnes ont été hospitalisées, dont trois cas graves.
Niveau d'intensité relevé
Face à cette situation, le préfet de l’île a activé la phase 4 du plan Orsec, correspondant à une « épidémie de moyenne intensité ». En réponse, environ 150 agents de lutte anti-vectorielle, soutenus par les équipes des communes, sont mobilisés quotidiennement pour mener des actions de démoustication. La préfecture et l’ARS recommandent également la vaccination, en priorité pour les personnes vulnérables.
Jusqu'à cette épidémie, aucun cas de chikungunya n’avait été signalé à La Réunion depuis 2010. La précédente épidémie, survenue en 2005-2006, avait touché près de 260 000 personnes, soit un tiers de la population de l'île, et causé la mort de 225 personnes.
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