Le Sénégal n’est pas épargné par l’épidémie de la dengue qui sévit dans beaucoup de pays du monde. Après le Cap-Vert voisin, la maladie a étendu ses tentacules au Sénégal où déjà officiellement 15 cas ont été recensés. C’est du moins ce qu’a déclaré hier, lundi, le Dr Aboubakry Fall, directeur de la Prévention médicale.
Transmise par des moustiques, la dengue est une maladie grave de type grippal. Dans son aspect hémorragique, la maladie peut être mortelle. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, la dengue sévit dans les régions tropicales et subtropicales de la planète avec comme espaces de prédilection les zones urbaines et semi urbaines. Mais ce qui semble le plus inquiétant c’est que le seul moyen de prévention contre la maladie consiste surtout à lutter contre les moustiques vecteurs qui piquent le jour pour transmettre le virus.
S’expliquant sur cette dangereuse maladie, le directeur de la Prévention médicale a indiqué qu’aussitôt la notification par les autorités médicales de France et d’Italie d’une infection à la dengue sur nos compatriotes de retour de vacances du Sénégal, des enquêtes ont été menées pour débusquer le vecteur en vue de prouver que celui-ci sévit au Sénégal. Les résultats des enquêtes ont permis de confirmer en fin de compte une quinzaine de cas dont nos deux compatriotes vivant en Italie et en France (Marseille). Après ces résultats confirmés, a-t-il souligné, une lutte anti-vectorielle a été lancée pour contrer la propagation de la maladie.
Et le directeur de la Prévention médicale de révéler que le Sénégal a travaillé avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et l’Institut Pasteur afin d’augmenter rapidement les capacités de diagnostics sérologiques de la maladie. D’ailleurs, a-t-il souligné, l’enquête effectuée au niveau de Mbour vient d’être bouclée et pour la personne atteinte à Louga, le diagnostic a été fait à l’étranger.
Pour ce qui concerne les symptômes de cette maladie, le directeur a fait savoir que la dengue se manifeste comme une grippe sous forme de paludisme. Il a toutefois précisé que le traitement est surtout symptomatique et non curatif. Il a renseigné également que la transmission ne s’opère pas d’homme à homme mais plutôt par une moustique appelé Aides. C’est pourquoi il dira que la lutte à mener doit être de la dimension du paludisme en s’appuyant ainsi sur l’expérience du Service national d’hygiène et du Programme national de lutte contre le paludisme.
Face à l’annonce de cette nouvelle épidémie, il urge que les autorités sanitaires se montrent aussi vigilantes que celles du Cap Vert où, après le recensement des 9000 cas suspects depuis le 1er octobre dernier, les administrations, les écoles et les entreprises sont restées fermées pour permettre à toute la population de se mobiliser contre les moustiques qui propagent l’épidémie. A noter cette maladie a tué plus de six personnes en une semaine au Cap-Vert, un petit pays insulaire de l’Océan Atlantique, prisé par de nombreux touristes.
SELON UN RESPONSABLE DU SERVICE EPIDEMIOLOGIQUE
Des moustiques sont analysés à Dakar
Selon un des responsables du service de contrôle épidémiologique, les enquêtes ont révélé que le Sénégal n’a jamais vécu de formes compliquées dites hémorragiques de cette maladie, qu’on connaît depuis plus de 20 ans. Mieux, le pays n’a jamais subi d’épidémie de dengue. Toutefois, il a précisé que les responsables chargés des questions épidémiologiques maîtrisent la cartographie de la maladie. Ce qui inquiéte, a-t-il souligné, c’est le premier cas qui a été détecté à Louga, une localité qui n’est pas zone de prédilection par le moustique porteur du virus. Actuellement des moustiques sont en train d’être analysés à Dakar et dans d’autres localités en vue de mieux identifier les zones à risque et d’avoir une bonne cartographie de la situation. Le moustique se développe à divers endroits crées par l’homme : vases à fleurs, vieux pneus, abreuvoirs, déchets, récipients de réserve d’eau propre, récipients usagés abandonnés…
Transmise par des moustiques, la dengue est une maladie grave de type grippal. Dans son aspect hémorragique, la maladie peut être mortelle. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, la dengue sévit dans les régions tropicales et subtropicales de la planète avec comme espaces de prédilection les zones urbaines et semi urbaines. Mais ce qui semble le plus inquiétant c’est que le seul moyen de prévention contre la maladie consiste surtout à lutter contre les moustiques vecteurs qui piquent le jour pour transmettre le virus.
S’expliquant sur cette dangereuse maladie, le directeur de la Prévention médicale a indiqué qu’aussitôt la notification par les autorités médicales de France et d’Italie d’une infection à la dengue sur nos compatriotes de retour de vacances du Sénégal, des enquêtes ont été menées pour débusquer le vecteur en vue de prouver que celui-ci sévit au Sénégal. Les résultats des enquêtes ont permis de confirmer en fin de compte une quinzaine de cas dont nos deux compatriotes vivant en Italie et en France (Marseille). Après ces résultats confirmés, a-t-il souligné, une lutte anti-vectorielle a été lancée pour contrer la propagation de la maladie.
Et le directeur de la Prévention médicale de révéler que le Sénégal a travaillé avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et l’Institut Pasteur afin d’augmenter rapidement les capacités de diagnostics sérologiques de la maladie. D’ailleurs, a-t-il souligné, l’enquête effectuée au niveau de Mbour vient d’être bouclée et pour la personne atteinte à Louga, le diagnostic a été fait à l’étranger.
Pour ce qui concerne les symptômes de cette maladie, le directeur a fait savoir que la dengue se manifeste comme une grippe sous forme de paludisme. Il a toutefois précisé que le traitement est surtout symptomatique et non curatif. Il a renseigné également que la transmission ne s’opère pas d’homme à homme mais plutôt par une moustique appelé Aides. C’est pourquoi il dira que la lutte à mener doit être de la dimension du paludisme en s’appuyant ainsi sur l’expérience du Service national d’hygiène et du Programme national de lutte contre le paludisme.
Face à l’annonce de cette nouvelle épidémie, il urge que les autorités sanitaires se montrent aussi vigilantes que celles du Cap Vert où, après le recensement des 9000 cas suspects depuis le 1er octobre dernier, les administrations, les écoles et les entreprises sont restées fermées pour permettre à toute la population de se mobiliser contre les moustiques qui propagent l’épidémie. A noter cette maladie a tué plus de six personnes en une semaine au Cap-Vert, un petit pays insulaire de l’Océan Atlantique, prisé par de nombreux touristes.
SELON UN RESPONSABLE DU SERVICE EPIDEMIOLOGIQUE
Des moustiques sont analysés à Dakar
Selon un des responsables du service de contrôle épidémiologique, les enquêtes ont révélé que le Sénégal n’a jamais vécu de formes compliquées dites hémorragiques de cette maladie, qu’on connaît depuis plus de 20 ans. Mieux, le pays n’a jamais subi d’épidémie de dengue. Toutefois, il a précisé que les responsables chargés des questions épidémiologiques maîtrisent la cartographie de la maladie. Ce qui inquiéte, a-t-il souligné, c’est le premier cas qui a été détecté à Louga, une localité qui n’est pas zone de prédilection par le moustique porteur du virus. Actuellement des moustiques sont en train d’être analysés à Dakar et dans d’autres localités en vue de mieux identifier les zones à risque et d’avoir une bonne cartographie de la situation. Le moustique se développe à divers endroits crées par l’homme : vases à fleurs, vieux pneus, abreuvoirs, déchets, récipients de réserve d’eau propre, récipients usagés abandonnés…
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