La Césure entre le Sénégal et la France devient de plus en plus nette. Après l’indépendance il y a cinquante (50) ans, aujourd’hui non seulement le président de la République a annoncé officiellement le départ de l’armée française de notre sol mais aussi, il a remis sur le tapis les tumultes du passé notamment la colonisation.
Dans son discours à la nation de la veille de la fête de l’Indépendance, Abdoulaye Wade a fait savoir : «en rompant, il y cinquante ans, les liens de dépendance imposés par la force coloniale, notre pays accomplissait ainsi le rêve de nos anciens pour la libération totale de notre sol, rêve parachevé ce jour par la reprise de nos bases jadis octroyées à la France».
A cet effet, il a salué les efforts des guerriers sénégalais. «Nous vous sommes reconnaissants, héros de la résistance permanente de tous les siècles pour les sacrifices consentis, en vous opposant à l’esclavage et à la colonisation. Je confonds dans cette reconnaissance tous les héros de la diaspora africaine».
Le chef de l’Etat sénégalais est d’avis que «l’histoire vraie, c’est que par la résistance permanente de nos ancêtres, l’occupation coloniale n’a jamais été, comme le voudraient les doctrines négationnistes, un long fleuve au cours tranquille, charriant une prétendue mission civilisatrice auprès de populations dociles». C’est aussi, selon lui, que «deux fois en l’espace d’une génération, nos anciens, en combattant auprès des Français, ont apporté une contribution décisive à la paix du monde libre».
C’est dans le même esprit, a précisé le président de la République, que «la Conférence internationale dédiée à la Résistance en Afrique et dans la Diaspora, à l’occasion du Troisième Festival Mondial des Arts Nègres en décembre prochain, à Dakar, rappellera à l’opinion du monde la vérité sur cette partie de notre histoire».
Dans un contexte plus récent, il a indiqué que «s’agissant de l’Europe, nous tenons à réserver à la France une place particulière, en raison de nos si longues relations, même si elles sont parfois contradictoires, de la belle langue que nous partageons et des valeurs qu’elle véhicule». Et d’avancer dans le même sillage : «c’est pourquoi, nous sommes disposés à examiner ses demandes d’octroi de facilités sur notre sol, en rapport avec ses projets régionaux de coopération militaire avec notre pays et d’autres Etats de notre sous-région, sur la base de l’Intérêt mutuel».
Dans son discours à la nation de la veille de la fête de l’Indépendance, Abdoulaye Wade a fait savoir : «en rompant, il y cinquante ans, les liens de dépendance imposés par la force coloniale, notre pays accomplissait ainsi le rêve de nos anciens pour la libération totale de notre sol, rêve parachevé ce jour par la reprise de nos bases jadis octroyées à la France».
A cet effet, il a salué les efforts des guerriers sénégalais. «Nous vous sommes reconnaissants, héros de la résistance permanente de tous les siècles pour les sacrifices consentis, en vous opposant à l’esclavage et à la colonisation. Je confonds dans cette reconnaissance tous les héros de la diaspora africaine».
Le chef de l’Etat sénégalais est d’avis que «l’histoire vraie, c’est que par la résistance permanente de nos ancêtres, l’occupation coloniale n’a jamais été, comme le voudraient les doctrines négationnistes, un long fleuve au cours tranquille, charriant une prétendue mission civilisatrice auprès de populations dociles». C’est aussi, selon lui, que «deux fois en l’espace d’une génération, nos anciens, en combattant auprès des Français, ont apporté une contribution décisive à la paix du monde libre».
C’est dans le même esprit, a précisé le président de la République, que «la Conférence internationale dédiée à la Résistance en Afrique et dans la Diaspora, à l’occasion du Troisième Festival Mondial des Arts Nègres en décembre prochain, à Dakar, rappellera à l’opinion du monde la vérité sur cette partie de notre histoire».
Dans un contexte plus récent, il a indiqué que «s’agissant de l’Europe, nous tenons à réserver à la France une place particulière, en raison de nos si longues relations, même si elles sont parfois contradictoires, de la belle langue que nous partageons et des valeurs qu’elle véhicule». Et d’avancer dans le même sillage : «c’est pourquoi, nous sommes disposés à examiner ses demandes d’octroi de facilités sur notre sol, en rapport avec ses projets régionaux de coopération militaire avec notre pays et d’autres Etats de notre sous-région, sur la base de l’Intérêt mutuel».
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