Surprise et déception. C’étaient les deux sentiments les mieux partagés chez les journalistes invités, mercredi au point de presse de la Délégation générale du Festival mondial des Arts nègres qui, dans sa démarche, a raté sa sortie en termes de communication.
Acteurs culturels, hommes et femmes de médias se sont pressés à l’espace culturel VEMA, non pas pour assister à un jeu de questions-réponses entre Abdoul Aziz Sow et son adjointe Syndiély, mais pour avoir des réponses précises aux nombreuses interrogations des Sénégalais sur l’organisation d’une manifestation reportée à quatre reprises.
‘’Ce ne sera pas un point de presse. Nous vous avons invités pour vous présenter ce que sera le Festival mondial des Arts nègres’’, dit d’emblée le délégué général Sow, stoppant net l’ardeur des journalistes à poser des questions pour éclairer la lanterne des citoyens.
Le point de presse était pourtant annoncé dans les invitations envoyées aux rédactions le 6 juin dernier, mais ce à quoi on a eu droit, mercredi en début de soirée, a plus ressemblé au vernissage d’une exposition qu’à un échange en profondeur entre journalistes et organisateurs.
Pourquoi n’a-t-on pas permis aux journalistes de poser des questions ? C’était l’occasion de lever un coin du voile sur beaucoup de zones d’ombre concernant les préparatifs et l’organisation du festival. Mais, mercredi, voici ce à quoi on a assisté : Abdoul Aziz Sow, en maître de cérémonie, invitant tour à tour le ministre de la Culture, Serigne Mamadou Bousso Lèye, et Syndiély Wade à prendre la parole.
Puis, prenant la place des journalistes, Sow pose des questions convenues à son adjointe : ‘’Qu’est-ce qui va se passer ? Pourquoi le Brésil est-il l’invité d’honneur ? Pouvez-vous nous parler du comité consultatif ? Pourquoi François Pinault en est-il membre ?’’
L’exercice était superflu, parce que toutes les réponses que Syndiély Wade donnait à Abdoul Aziz Sow étaient dans le dossier de presse qui a été abondamment distribué aux invités. Les journalistes auraient voulu poser, devant les invités, dont l’ambassadeur du pays invité d’honneur le Brésil, d’autres questions.
Dans son propos liminaire, le délégué général Abdoul Aziz Sow a assuré qu’il n’y a ‘’pas eu de rupture’’ avec ce qui s’est fait depuis que le festival a été inscrit dans l’agenda de l’Etat. Selon lui, il y a juste un ‘’souci de réorganisation, de simplification pour ramener les choses à des dimensions humaines’’.
S’il n’y a pas rupture, où en est-on avec la réfection et le réaménagement des sites, opération programmée par l’ancienne coordination générale, et qui devait commencer en prélude à la manifestation prévue alors en décembre 2009 ?
Il n’y a pas de rupture, mais le festival a une ‘’nouvelle identité’’, reprend le nom choisi pour le première édition en 1966. Qu’est-ce qui s’est passé pour que le terme ‘’FESMAN’’ – qu’il est aujourd’hui interdit de prononcer – soit ainsi banni ?
Les journaux font, de temps en temps, état des ‘’menaces’’ de Médiatic Events, groupe de communication qui était chargé de l’organisation technique de la manifestation, à propos de l’utilisation du nom ‘’FESMAN’’. Que risquent la presse et toutes les personnes qui continuent, par habitude, d’utiliser ce mot (FESMAN) pour parler du festival ?
Comment le festival va-t-il être ‘’décentralisé’’ dans les autres villes du pays ? Comment les ‘’festivals labellisés’’ qui vont servir de relais à la manifestation vont-ils être choisis ? Quel est le degré d’implication des artistes, des associations d’acteurs culturels ?
Les responsables du Festival mondial des Arts nègres ont répondu, après le ‘’point de presse’’ entre Abdoul Aziz Sow et Syndiély Wade, à des journalistes de façon isolée. Mais l’idéal aurait été de se prêter à cet exercice devant les invités.
Si, mercredi, l’objectif était d’éclairer de manière directe l’opinion sur les préparatifs, l’organisation, le budget du Festival mondial des Arts nègres, c’est raté. A la fin de la cérémonie, Abdoul Aziz Sow a assuré de la disponibilité des membres des différentes commissions à ‘’collaborer’’ avec la presse pour avoir ‘’toutes les informations’’ ayant trait au festival.
Ce qui est sûr, c’est que lui, en agissant comme il l’a fait, n’a pas donné le bon exemple. Qu’en sera-t-il lorsque les journalistes, individuellement, voudront creuser pour éclairer l’opinion ? Rien n’est garanti quand on sait que Syndiély Wade, qui occupe une place de choix dans le dispositif, préfère, elle, s’entourer de ‘’discrétion’’ quand elle travaille (voir le quotidien L’AS du 1-er juin 2010).
Acteurs culturels, hommes et femmes de médias se sont pressés à l’espace culturel VEMA, non pas pour assister à un jeu de questions-réponses entre Abdoul Aziz Sow et son adjointe Syndiély, mais pour avoir des réponses précises aux nombreuses interrogations des Sénégalais sur l’organisation d’une manifestation reportée à quatre reprises.
‘’Ce ne sera pas un point de presse. Nous vous avons invités pour vous présenter ce que sera le Festival mondial des Arts nègres’’, dit d’emblée le délégué général Sow, stoppant net l’ardeur des journalistes à poser des questions pour éclairer la lanterne des citoyens.
Le point de presse était pourtant annoncé dans les invitations envoyées aux rédactions le 6 juin dernier, mais ce à quoi on a eu droit, mercredi en début de soirée, a plus ressemblé au vernissage d’une exposition qu’à un échange en profondeur entre journalistes et organisateurs.
Pourquoi n’a-t-on pas permis aux journalistes de poser des questions ? C’était l’occasion de lever un coin du voile sur beaucoup de zones d’ombre concernant les préparatifs et l’organisation du festival. Mais, mercredi, voici ce à quoi on a assisté : Abdoul Aziz Sow, en maître de cérémonie, invitant tour à tour le ministre de la Culture, Serigne Mamadou Bousso Lèye, et Syndiély Wade à prendre la parole.
Puis, prenant la place des journalistes, Sow pose des questions convenues à son adjointe : ‘’Qu’est-ce qui va se passer ? Pourquoi le Brésil est-il l’invité d’honneur ? Pouvez-vous nous parler du comité consultatif ? Pourquoi François Pinault en est-il membre ?’’
L’exercice était superflu, parce que toutes les réponses que Syndiély Wade donnait à Abdoul Aziz Sow étaient dans le dossier de presse qui a été abondamment distribué aux invités. Les journalistes auraient voulu poser, devant les invités, dont l’ambassadeur du pays invité d’honneur le Brésil, d’autres questions.
Dans son propos liminaire, le délégué général Abdoul Aziz Sow a assuré qu’il n’y a ‘’pas eu de rupture’’ avec ce qui s’est fait depuis que le festival a été inscrit dans l’agenda de l’Etat. Selon lui, il y a juste un ‘’souci de réorganisation, de simplification pour ramener les choses à des dimensions humaines’’.
S’il n’y a pas rupture, où en est-on avec la réfection et le réaménagement des sites, opération programmée par l’ancienne coordination générale, et qui devait commencer en prélude à la manifestation prévue alors en décembre 2009 ?
Il n’y a pas de rupture, mais le festival a une ‘’nouvelle identité’’, reprend le nom choisi pour le première édition en 1966. Qu’est-ce qui s’est passé pour que le terme ‘’FESMAN’’ – qu’il est aujourd’hui interdit de prononcer – soit ainsi banni ?
Les journaux font, de temps en temps, état des ‘’menaces’’ de Médiatic Events, groupe de communication qui était chargé de l’organisation technique de la manifestation, à propos de l’utilisation du nom ‘’FESMAN’’. Que risquent la presse et toutes les personnes qui continuent, par habitude, d’utiliser ce mot (FESMAN) pour parler du festival ?
Comment le festival va-t-il être ‘’décentralisé’’ dans les autres villes du pays ? Comment les ‘’festivals labellisés’’ qui vont servir de relais à la manifestation vont-ils être choisis ? Quel est le degré d’implication des artistes, des associations d’acteurs culturels ?
Les responsables du Festival mondial des Arts nègres ont répondu, après le ‘’point de presse’’ entre Abdoul Aziz Sow et Syndiély Wade, à des journalistes de façon isolée. Mais l’idéal aurait été de se prêter à cet exercice devant les invités.
Si, mercredi, l’objectif était d’éclairer de manière directe l’opinion sur les préparatifs, l’organisation, le budget du Festival mondial des Arts nègres, c’est raté. A la fin de la cérémonie, Abdoul Aziz Sow a assuré de la disponibilité des membres des différentes commissions à ‘’collaborer’’ avec la presse pour avoir ‘’toutes les informations’’ ayant trait au festival.
Ce qui est sûr, c’est que lui, en agissant comme il l’a fait, n’a pas donné le bon exemple. Qu’en sera-t-il lorsque les journalistes, individuellement, voudront creuser pour éclairer l’opinion ? Rien n’est garanti quand on sait que Syndiély Wade, qui occupe une place de choix dans le dispositif, préfère, elle, s’entourer de ‘’discrétion’’ quand elle travaille (voir le quotidien L’AS du 1-er juin 2010).
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