L'ultimatum du Conseil national de transition aux pro-Kadhafi a expiré ce 9 septembre 2011 à minuit. Mais plusieurs heures avant, les parties avaient déjà repris les combats avant de connaître l'issue des négociations. Celles-ci avaient été entreprises il y a dix jours pour organiser la reddition de Syrte et de Bani Walid. Les insurgés annoncent une offensive imminente.
Tirs de roquette, mortier : le temps des négociations semble définitivement écoulé.
Après dix jours d’attente de siège à Syrte comme à Bani Walid, les combattants du nouveau régime ont été surpris hier par des contre-offensives du camp Mouammar Kadhafi alors que personne ne s’y attendait.
Des soldats de l’ex-armée régulière ont lancé les hostilités. Ils résistent toujours dans la zone de Bani Walid et dans la Vallée rouge, position stratégique à l’est du bastion de Syrte. Une colonne de pick-up a même tenté une percée sur la ligne de front avec une attaque au cœur des dunes, des frappes d’artillerie. Les combats violents se sont terminés en fin d’après-midi, chaque camp restant finalement sur ses positions.
En posant cet ultimatum, le Conseil national de transition voulait à tout prix éviter un bain de sang. Au bout de dix jours de négociation, aucun accord n'a été trouvé et il n'y a eu aucune reddition.
Sur le terrain, la tension est montée d’un cran alors que l’ultimatum n’était même pas terminé. L’option militaire semble désormais inévitable. Mahmoud Jibril, le numéro deux du Conseil, a été très clair hier : « La bataille n’est pas terminée. Nous avons le droit de nous défendre et nous devons libérer toute la Libye ». Une volonté de faire plier les derniers soldats fidèles au Guide. Toutes les forces du nouveau pouvoir sont en place, prêtes à lancer les dernières grandes batailles.
Reste une grande inconnue : les moyens militaires, la puissance de feu des hommes du Guide. En attaquant ce 9 septembre 2011 sur les deux fronts, des derniers fidèles de Mouammar Kadhafi ont montré leur détermination. Un signal fort qui semble indiquer qu’ils se battront jusqu’au bout.
Source: RFI
Tirs de roquette, mortier : le temps des négociations semble définitivement écoulé.
Après dix jours d’attente de siège à Syrte comme à Bani Walid, les combattants du nouveau régime ont été surpris hier par des contre-offensives du camp Mouammar Kadhafi alors que personne ne s’y attendait.
Des soldats de l’ex-armée régulière ont lancé les hostilités. Ils résistent toujours dans la zone de Bani Walid et dans la Vallée rouge, position stratégique à l’est du bastion de Syrte. Une colonne de pick-up a même tenté une percée sur la ligne de front avec une attaque au cœur des dunes, des frappes d’artillerie. Les combats violents se sont terminés en fin d’après-midi, chaque camp restant finalement sur ses positions.
En posant cet ultimatum, le Conseil national de transition voulait à tout prix éviter un bain de sang. Au bout de dix jours de négociation, aucun accord n'a été trouvé et il n'y a eu aucune reddition.
Sur le terrain, la tension est montée d’un cran alors que l’ultimatum n’était même pas terminé. L’option militaire semble désormais inévitable. Mahmoud Jibril, le numéro deux du Conseil, a été très clair hier : « La bataille n’est pas terminée. Nous avons le droit de nous défendre et nous devons libérer toute la Libye ». Une volonté de faire plier les derniers soldats fidèles au Guide. Toutes les forces du nouveau pouvoir sont en place, prêtes à lancer les dernières grandes batailles.
Reste une grande inconnue : les moyens militaires, la puissance de feu des hommes du Guide. En attaquant ce 9 septembre 2011 sur les deux fronts, des derniers fidèles de Mouammar Kadhafi ont montré leur détermination. Un signal fort qui semble indiquer qu’ils se battront jusqu’au bout.
Source: RFI
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