Le ministre de l’Intérieur Sidiki Kaba s’est exprimé sur le processus électoral, lors d’un point de presse, ce jeudi 29 février 2024. À cette occasion, le ministre de l’Intérieur, par ailleurs président de commission lors du dialogue national a apporté des précisions par rapport au départ du Président Macky Sall le 2 avril prochain. Selon lui, « nous sommes dans une situation inédite, car la Constitution avait prévu trois cas de figure : l’empêchement, la démission et le décès ».
« Dans notre Constitution, l’article 39 précise qu’en cas de démission, d’empêchement ou de décès le président de la République est suppléé par le président de l’Assemblée nationale. C’est ce que dit la Constitution », a -t-il dit.
Mais, poursuit-il, on n’est pas dans ces trois cas. D’après Me Kaba, « c’est un chef d’Etat qui arrive pour la première fois à la fin de son mandat qui décide de façon claire et nette qu’il ne poursuivra pas et que sa mission s’arrête le 2 avril. Alors que va-t-il se passer ? Est-ce qu’il faut considérer ça comme un cas de vacances ? Cette question n’avait pas été tranchée au Sénégal », a-t-il précisé.
Dans ce cas, le ministre de l’Intérieur a déclaré que « le Conseil constitutionnel ne tranche que de deux façons : il peut appliquer les textes de l’article 36 qui stipule que le président de la République devra rester au pouvoir pendant deux mois avant de remettre les pouvoirs à son successeur démocratiquement élu par les Sénégalais ou il peut dire qu’il s’agit de « vacances de pouvoir » et dans ce cas, c’est le président de l’Assemblée nationale qui devient automatiquement président de la République ».
Cependant, il mentionne des précisions « importantes à apporter » en soulignant que « le président de l’Assemblée nationale est un président qui est tenu d’organiser les élections dans un délai de 60 à 90 jours, ce qui signifie qu’il n’y a plus de droit acquis. Il n’y a plus de 19 qui sont retenus ».
Dans ce cas, le ministre de l’Intérieur a fait savoir que tout le processus reprendrait.
« C’est la réouverture de tous les candidats. Donc tout le processus va reprendre. C’est ce qui va se passer si c’est le président de l’Assemblée. Ses actes sont limités. Son pouvoir principal reste uniquement l’organisation des élections », a expliqué Me Sidiki Kaba.
A noter que le Président Macky Sall a réaffirmé ce 29 février 2024 qu'il partira le 2 avril, date de fin de son mandat, dans un message sur X. Les conclusions d'un dialogue national organisé lundi et mardi ont recommandé que l'élection présidentielle, initialement prévue le 25 février, se tienne le 2 juin, soit deux mois après la fin officielle du mandat de Macky Sall, et que ce dernier reste en fonction jusqu'à l'installation de son successeur. « La date de mon départ reste absolument ferme », affirme-t-il.
« Dans notre Constitution, l’article 39 précise qu’en cas de démission, d’empêchement ou de décès le président de la République est suppléé par le président de l’Assemblée nationale. C’est ce que dit la Constitution », a -t-il dit.
Mais, poursuit-il, on n’est pas dans ces trois cas. D’après Me Kaba, « c’est un chef d’Etat qui arrive pour la première fois à la fin de son mandat qui décide de façon claire et nette qu’il ne poursuivra pas et que sa mission s’arrête le 2 avril. Alors que va-t-il se passer ? Est-ce qu’il faut considérer ça comme un cas de vacances ? Cette question n’avait pas été tranchée au Sénégal », a-t-il précisé.
Dans ce cas, le ministre de l’Intérieur a déclaré que « le Conseil constitutionnel ne tranche que de deux façons : il peut appliquer les textes de l’article 36 qui stipule que le président de la République devra rester au pouvoir pendant deux mois avant de remettre les pouvoirs à son successeur démocratiquement élu par les Sénégalais ou il peut dire qu’il s’agit de « vacances de pouvoir » et dans ce cas, c’est le président de l’Assemblée nationale qui devient automatiquement président de la République ».
Cependant, il mentionne des précisions « importantes à apporter » en soulignant que « le président de l’Assemblée nationale est un président qui est tenu d’organiser les élections dans un délai de 60 à 90 jours, ce qui signifie qu’il n’y a plus de droit acquis. Il n’y a plus de 19 qui sont retenus ».
Dans ce cas, le ministre de l’Intérieur a fait savoir que tout le processus reprendrait.
« C’est la réouverture de tous les candidats. Donc tout le processus va reprendre. C’est ce qui va se passer si c’est le président de l’Assemblée. Ses actes sont limités. Son pouvoir principal reste uniquement l’organisation des élections », a expliqué Me Sidiki Kaba.
A noter que le Président Macky Sall a réaffirmé ce 29 février 2024 qu'il partira le 2 avril, date de fin de son mandat, dans un message sur X. Les conclusions d'un dialogue national organisé lundi et mardi ont recommandé que l'élection présidentielle, initialement prévue le 25 février, se tienne le 2 juin, soit deux mois après la fin officielle du mandat de Macky Sall, et que ce dernier reste en fonction jusqu'à l'installation de son successeur. « La date de mon départ reste absolument ferme », affirme-t-il.
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