Les flux financiers illicites représentent une véritable hémorragie économique pour les pays africains, et le Sénégal n'échappe pas à ce fléau. Lors d’une table ronde organisée par l’USAID, la Natural Resource Governance Institute (NRGI) et l’ONG 3D, l’expert britannique William Davis a tiré la sonnette d’alarme. Selon lui, « le Sénégal perd chaque année 95,5 milliards de FCFA en raison de ces pratiques frauduleuses. »
Ces pertes, qui échappent au contrôle de l’État, concernent principalement les industries extractives. « ,À l’échelle continentale, environ 33 % des pays africains perdent une partie significative des revenus tirés de leurs ressources naturelles, plongeant leurs économies dans une vulnérabilité croissante », a expliqué M. Davis.
Malgré son adhésion à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), le Sénégal peine à maîtriser les flux économiques générés par ses hydrocarbures. Pire encore, le pays figure, depuis 2021, sur la liste grise de l’Indice de perception de la corruption (IPC), un classement qui reflète les défis persistants en matière de transparence et de gouvernance.
Les institutions de contrôle au Sénégal existent, mais leur efficacité reste entravée par un manque de volonté politique. « Nous avons des problèmes avec les banques et la justice, mais aussi un déficit de redevabilité. Les populations en souffrent, et de nombreux contrats ne sont pas publiés », avait déploré Birahim Seck, membre de la société civile lors du contre-sommet organisé en marge des 20 ans de l’ITIE au Sénégal, en 2023.
Pour Elimane Kane, un autre paneliste, l’ITIE ne constitue pas une solution miracle. « Elle contribue à améliorer la transparence, mais ses actions restent limitées. Le véritable problème réside dans l’absence de planification pour l’exploitation de nos ressources minières », a-t-il expliqué.
Un autre expert a pointé du doigt le manque d’initiatives éducatives pour lutter contre ce phénomène. « Le module sur les flux financiers illicites n’est même pas enseigné dans les écoles d’administration, ce qui freine la formation de cadres capables de contrer ces pratiques », a-t-il regretté.
Selon le journal Libération, le constat est clair : malgré des efforts annoncés, les États africains, y compris le Sénégal, continuent de perdre des sommes astronomiques. Cette hémorragie économique risque de s’aggraver, au détriment des populations qui demeurent les premières victimes de cette mauvaise gestion des ressources naturelles.
Ces pertes, qui échappent au contrôle de l’État, concernent principalement les industries extractives. « ,À l’échelle continentale, environ 33 % des pays africains perdent une partie significative des revenus tirés de leurs ressources naturelles, plongeant leurs économies dans une vulnérabilité croissante », a expliqué M. Davis.
Malgré son adhésion à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), le Sénégal peine à maîtriser les flux économiques générés par ses hydrocarbures. Pire encore, le pays figure, depuis 2021, sur la liste grise de l’Indice de perception de la corruption (IPC), un classement qui reflète les défis persistants en matière de transparence et de gouvernance.
Les institutions de contrôle au Sénégal existent, mais leur efficacité reste entravée par un manque de volonté politique. « Nous avons des problèmes avec les banques et la justice, mais aussi un déficit de redevabilité. Les populations en souffrent, et de nombreux contrats ne sont pas publiés », avait déploré Birahim Seck, membre de la société civile lors du contre-sommet organisé en marge des 20 ans de l’ITIE au Sénégal, en 2023.
Pour Elimane Kane, un autre paneliste, l’ITIE ne constitue pas une solution miracle. « Elle contribue à améliorer la transparence, mais ses actions restent limitées. Le véritable problème réside dans l’absence de planification pour l’exploitation de nos ressources minières », a-t-il expliqué.
Un autre expert a pointé du doigt le manque d’initiatives éducatives pour lutter contre ce phénomène. « Le module sur les flux financiers illicites n’est même pas enseigné dans les écoles d’administration, ce qui freine la formation de cadres capables de contrer ces pratiques », a-t-il regretté.
Selon le journal Libération, le constat est clair : malgré des efforts annoncés, les États africains, y compris le Sénégal, continuent de perdre des sommes astronomiques. Cette hémorragie économique risque de s’aggraver, au détriment des populations qui demeurent les premières victimes de cette mauvaise gestion des ressources naturelles.
Autres articles
-
Sénégal : le prix des produits à l’importation connaît une hausse de 0.3% en septembre 2024
-
Sénégal : Les prix à la consommation augmentent de 1 % au troisième trimestre 2024, selon l’ANSD
-
10e Revue Annuelle des Réformes de l'UEMOA : le Sénégal évalue ses progrès dans l'intégration régionale
-
Sénégal : le rapport 2024 de la CNUCED met en lumière les défis de la dette, la dépendance aux matières premières ...
-
Coût de la vie et surplus pétrolier : la Banque mondiale dévoile ses prévisions jusqu'en 2026