Il y aura de l'électricité à la Place de la Nation cet après-midi. Le Préfet de Dakar a interdit le rassemblement de la plateforme « Aar Li nu Bokk », prévu ce vendredi 14 juin à la Place de la Nation. Face à la presse, ce matin, les différents responsables maintiennent leur marche "pacifique" d'aujourd'hui à 15h30. Une manière de faire fi de l'arrêté d'interdiction.
Pour le porte parole du jour Aiou Sané, par ailleurs Coordonnateur du mouvement "Y'en a marre", invoque la Constitution, qui leur garantit le droit de manifester. Ce droit est supérieur à cet arrêté du Préfet.
Secondo, dans l'arrêté préfectoral, figurent des incongruités qui font douter les membres de la plateforme, qui s'interrogent ainsi sur la valeur juridique du document.
"Comme annoncé dans les médias hier, le collectif a reçu l'arrêté interdisant notre marche, alors que c'est aujourd'hui ce vendredi 14 juin à 9h30 que ledit arrêté, par l'initiative d'un de nos membres, a été récupéré. Autres choses ils mentionnent dans le procès verbal que nous avons reçu l'interdiction de manifester depuis le 8 mai 2019 alors que le plateforme n'avait même pas vu le jour en cette date. Surtout que notre demande de manifester a été déposé le 7 juin dernier", note le collectif, soulignant que la note leur a été notifié au nom de "Y'EN A MARRE" au lieu de la plateforme "Aar lu niou bok"
Donc, au vu de ses anomalies notées dans l'arrêté, le collectif réitère sa volonté de marcher pacifiquement "tel que prévu en conformité avec les lois de notre société."
"Autre chose, souligne Sané, on ne peut comprendre, comment dans un contexte de dialogue lancé par le pouvoir, qu'on interdise aux citoyens de manifester pacifiquement à la Place de la Nation pour la transparence des contrats sur nos ressources naturelles. Surtout au moment où il y a le petit frère du Président au cœur d'un scandale de 6000 milliards, suite à la diffusion de l'enquête de la BBC".
Pour le porte parole du jour Aiou Sané, par ailleurs Coordonnateur du mouvement "Y'en a marre", invoque la Constitution, qui leur garantit le droit de manifester. Ce droit est supérieur à cet arrêté du Préfet.
Secondo, dans l'arrêté préfectoral, figurent des incongruités qui font douter les membres de la plateforme, qui s'interrogent ainsi sur la valeur juridique du document.
"Comme annoncé dans les médias hier, le collectif a reçu l'arrêté interdisant notre marche, alors que c'est aujourd'hui ce vendredi 14 juin à 9h30 que ledit arrêté, par l'initiative d'un de nos membres, a été récupéré. Autres choses ils mentionnent dans le procès verbal que nous avons reçu l'interdiction de manifester depuis le 8 mai 2019 alors que le plateforme n'avait même pas vu le jour en cette date. Surtout que notre demande de manifester a été déposé le 7 juin dernier", note le collectif, soulignant que la note leur a été notifié au nom de "Y'EN A MARRE" au lieu de la plateforme "Aar lu niou bok"
Donc, au vu de ses anomalies notées dans l'arrêté, le collectif réitère sa volonté de marcher pacifiquement "tel que prévu en conformité avec les lois de notre société."
"Autre chose, souligne Sané, on ne peut comprendre, comment dans un contexte de dialogue lancé par le pouvoir, qu'on interdise aux citoyens de manifester pacifiquement à la Place de la Nation pour la transparence des contrats sur nos ressources naturelles. Surtout au moment où il y a le petit frère du Président au cœur d'un scandale de 6000 milliards, suite à la diffusion de l'enquête de la BBC".
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